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À la Une
La crise actuelle qui sévit en Libye a d’ores et déjà provoqué le déplacement de plus de 190 000 personnes dans les pays voisins de la Tunisie, de l’Egypte et du Niger, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les organisations humanitaires se préparent à une détérioration dramatique de la situation sanitaire et ce d’autant plus si le conflit s’oriente vers une guerre ouverte avec une intervention militaire internationale.
Dans ce contexte, Action Contre la Faim met en place des programmes d’eau et d’assainissement dans le camp de Choucha à 8 km de Ras Jedir, en Tunisie près de la frontière avec la Libye où l’on recense déjà environ 14 000 réfugiés de nationalités diverses, en attente d’être rapatriés vers leur pays d’origine. Le nombre élevé de réfugiés ainsi que les conditions de vie précaires dans le camp augmentent les risques sanitaires : contamination de l’eau, propagation rapide de maladies
Au sein de ce programme d’eau et assainissement, ACF fait de la construction de latrines une priorité. « Le programme a également un aspect préventif, au cas où il y aurait une nouvelle vague d’arrivée de réfugiés liée à l’aggravation du conflit », explique depuis Choucha, Juanjo Tarres, chargé de la logistique d’urgence à ACF.
Deux équipes de 30 travailleurs sont chargés de surveiller la situation sanitaire dans le camp de Choucha. L’équipe d’ACF leur à fourni du matériel et des outils pour ramasser et enterrer les excréments et les déchets de ce camp de fortune. Malgré un contexte difficile, les équipes d’urgence n’ont pas rencontré de difficultés logistiques particulières : « Nous achetons tout le matériel nécessaire (planches en bois, pelles ) sur le marché local, à environ 20 kilomètres de la frontière. Il n’y a pas de troubles majeurs, les conditions de sécurité ici sont bonnes » explique Tarrès. Pour le moment la perspective d’une catastrophe humanitaire s’éloigne car dans le camp le nombre de femmes et d’enfants n’est pas très élevé. En effet, ce sont en majorité des travailleurs migrants, des hommes qui étaient venus en Libye sans leur famille pour travailler.
Cependant, les craintes sur ce qui peut arriver à la population civile de l’autre côté de la frontière, en Libye, sont immenses : « les organisations humanitaire ne peuvent pas entrer dans le pays, nous nous sentons impuissants. Les rumeurs qui circulent sur les actes des mercenaires de Kadhafi et de l’Armée libyenne nous font imaginer le pire ».
ACF est soutenu dans ces programmes par l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) et le Fonds d’Urgence d’Oeuvre Sociale Madrid.