Faire un don

Votre navigateur internet n'est pas à jour.

Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.

accionhambre_er_libia_2011_carlos_riaza__13-1.jpg Carlos Riaza pour Action contre la Faim

À la Une

ACF met en place des programmes d'eau et assainissement dans le camp de Choucha, à la frontière libyenne

accionhambre_er_libia_2011_carlos_riaza__13-1.jpg Carlos Riaza pour Action contre la Faim

Dans ce contexte, Action Contre la Faim met en place des programmes d’eau et d’assainissement dans le camp de Choucha à 8 km de Ras Jedir, en Tunisie près de la frontière avec la Libye où l’on recense déjà environ 14 000 réfugiés de nationalités diverses, en attente d’être rapatriés vers leur pays d’origine. Le nombre élevé de réfugiés ainsi que les conditions de vie précaires dans le camp augmentent les risques sanitaires : contamination de l’eau, propagation rapide de maladies…

Au sein de ce programme d’eau et assainissement, ACF fait de la construction de latrines une priorité. « Le programme a également un aspect préventif, au cas où il y aurait une nouvelle vague d’arrivée de réfugiés liée à l’aggravation du conflit », explique depuis Choucha, Juanjo Tarres, chargé de la logistique d’urgence à ACF.

Deux équipes de 30 travailleurs sont chargés de surveiller la situation sanitaire dans le camp de Choucha. L’équipe d’ACF leur à fourni du matériel et des outils pour ramasser et enterrer les excréments et les déchets de ce camp de fortune. Malgré un contexte difficile, les équipes d’urgence n’ont pas rencontré de difficultés logistiques particulières : « Nous achetons tout le matériel nécessaire (planches en bois, pelles…) sur le marché local, à environ 20 kilomètres de la frontière. Il n’y a pas de troubles majeurs, les conditions de sécurité ici sont bonnes » explique Tarrès. Pour le moment la perspective d’une catastrophe humanitaire s’éloigne car dans le camp le nombre de femmes et d’enfants n’est pas très élevé. En effet, ce sont en majorité des travailleurs migrants, des hommes qui étaient venus en Libye sans leur famille pour travailler.

Cependant, les craintes sur ce qui peut arriver à la population civile de l’autre côté de la frontière, en Libye, sont immenses : « les organisations humanitaire ne peuvent pas entrer dans le pays, nous nous sentons impuissants. Les rumeurs qui circulent sur les actes des mercenaires de Kadhafi et de l’Armée libyenne nous font imaginer le pire ».

ACF est soutenu dans ces programmes par l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) et le Fonds d’Urgence d’Oeuvre Sociale Madrid.

Restez informés de nos dernières nouvelles