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Témoignages

Questions à Damien Blanc, coordinateur du programme eau et assainissement en Côte d’Ivoire

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Comment avez-vous décidé de travailler dans l’humanitaire ?

 

Titulaire d’un diplôme d’ingénierie en eau, j’ai toujours été intéressé par les problématiques d’assainissement, notamment dans les pays en développement. Après un stage au Sénégal avec le CIRAD et un service civil au Mali, dans le cadre de programmes de développement de l’Ambassade de France, j’ai donc décidé de mettre mes compétences au service de l’action humanitaire.

 

Pourquoi avoir choisi Action contre la Faim ?

 

ACF fait partie des grandes ONG souvent citées en exemple pour leurs interventions de par le monde. Mon intérêt a été d’autant plus renforcé par la préparation au départ dispensée par ACF, qui avait l’avantage d’enseigner des techniques que l’on ne maîtrise pas toujours au sortir de l’école. Depuis cette formation initiale en 2002, j’ai effectué pour ACF 5 missions : au Tchad, en Birmanie, mais aussi en Angola, en Sierra Leone, et en Côte d’Ivoire, où je viens de passer 1 an et demi.

 

 

En quoi consistent les missions d’ACF en Côte d’Ivoire, et quel était votre rôle au sein de ces missions ?

 

ACF a développé en Côte d’Ivoire des programmes en eau et assainissement, en nutrition ainsi qu’en sécurité alimentaire. Plus concrètement, les interventions en termes de nutrition et de sécurité alimentaire consistent principalement dans ce pays en une collaboration avec les autorités locales, afin de développer les capacités de prise en charge de la malnutrition sous ses différentes formes.

 

Pour ce qui concerne mon domaine d’activité, l’eau et l’assainissement, l’intervention d’ACF s’opère à différents niveaux : par exemple, un programme d’extension du réseau d’eau dans le quartier du Bardo (un des plus gros bidonvilles d’Afrique Occidentale, dans la ville côtière de San Pedro) a permis l’accès aux infrastructures sanitaires de base pour près de 40 000 personnes. Cette intervention a été menée parallèlement à une politique de subventions visant à obtenir le branchement au réseau à moindre coût pour une classe moyenne grandissante mais toujours fragile. En tant que coordinateur, j’étais donc chargé d’encadrer nos programmes, et de définir les méthodes à mettre en oeuvre pour leur application.

 

Avez-vous rencontré des difficultés particulières au cours de cette mission ? Et quelle(s) satisfaction(s) en avez-vous tiré ?

 

La principale difficulté avec la Côte d’Ivoire tient d’avantage dans la nouveauté de certains aspects de la mission que dans le contexte général du pays. En effet, développer de nouvelles activités signifie beaucoup d’inconnues, notamment au niveau de nos partenaires, que l’on ne peut toujours correctement évaluer. C’est pour cela que nous avons parfois du réorienter certaines de nos activités, comme par exemple à San Pedro, où un projet de mise en place de bornes-fontaines a finalement été abandonné au profit d’activités de chloration et d’éducation à l’assainissement. Mais au-delà de ces aléas qui accompagnent toute mission humanitaire, la Côte d’Ivoire est un pays très intéressant, dans lequel j’ai beaucoup apprécié le temps passé.

 

Quelles seront les prochaines évolutions de la mission ACF en Côte d’Ivoire ?

 

ACF va réaliser prochainement la réhabilitation de 3 systèmes d’adduction d’eau afin de fournir de l’eau salubre à 3 centres de santé du pays. Par ailleurs, un retour en zone rurale pour des activités classiques en eau et assainissement comme la réhabilitation de points d’eau est à l’étude, les institutions ivoiriennes n’ayant toujours pas amorcé leur retour dans le nord du pays.

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