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Cameroun Santé © Olivier MBING MBAARA pour Action contre la Faim Cameroun

Témoignages

Cameroun

Malgré l’insécurité, mon village a enfin accès aux soins de santé

Les populations ont pris l’habitude de se déplacer vers des villages un peu plus sécurisés après des attaques. Tchakarmari est l’un des villages où la population se réfugie soit en cohabitant avec les populations hôtes soit en s’installant temporairement dans des sites ponctuels. A ce jour, environ 2250 déplacés vivent dans le village d’Abba Kao.

En mars 2021, Action contre la Faim contacte Abba Kao pour proposer une intervention en santé via sa clinique mobile pour soutenir les déplacés comme les accueillants car le centre de santé le plus proche se trouve à 10 km et les populations ont du mal à s’y rendre pour des soins faute de moyens financiers et logistique. « Nous étions tous contents de cette proposition et la communauté s’est rapidement mobilisée pour trouver un espace pour les consultations pour les femmes enceintes et construit un hangar en moins de 72 heures pour abriter les consultations prénatales et préserver l’intimité des femmes.» explique le chef de village

Cameroun Santé © Olivier MBING MBAARA pour Action contre la Faim Cameroun

Cameroun Santé

La communauté s’est mobilisée pour construire un endroit pour accueillir les consultations de la clinique mobile.

© Olivier MBING MBAARA pour Action contre la Faim Cameroun

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La communauté s’est mobilisée pour construire un endroit pour accueillir les consultations de la clinique mobile.

© Olivier MBING MBAARA pour Action contre la Faim Cameroun

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« Avant l’intervention de l’équipe de la clinique mobile d’Action contre la Faim dans mon village, les populations avaient difficilement accès aux soins de santé. La longue distance à parcourir par les malades sur une route dégradée, les faibles moyens de déplacement et financiers que vit la population empêche la fréquentation du centre de santé. Cette situation favorise davantage le recours aux guérisseurs traditionnels. Quant aux femmes enceintes, elles ne bénéficiaient pas des avantages du « kilo » (consultation prénatale) et tous les accouchements s’effectuaient à domicile avec l’aide des matrones. » 

 

 

Pour Abba Kao, l’état de santé de ses concitoyens s’est grandement amélioré depuis l’intervention de la clinique mobile d’Action contre la Faim « Aujourd’hui, je reçois de moins en moins des parents qui viennent se plaindre de l’état de santé de leurs enfants ou des femmes qui ne reçoivent pas les « Kilo ».  De nos jours, il y’a une grande différence entre l’état de santé des populations de mon village avant l’intervention et celui pendant les interventions d’ACF. À tout moment je demandais au chef de centre de venir aider ma communauté, il soulevait toujours le problème de déplacement, l’état de la route et qu’il faillait que les malades soient à mesure de payer leurs remèdes.  Je suis très content, l’équipe de clinique mobile aide beaucoup de personnes dans mon village et je suis reconnaissant pour leur sacrifice et leur courage vue l’insécurité qui sévit dans le village. »

"Je suis très content, l’équipe de clinique mobile aide beaucoup de personnes dans mon village."
Abba Kao
Chef de village, Tchakarmi

Dans le cadre du projet intitulé « Aide d’urgence multisectorielle dans les domaines de l’hébergement, de la nutrition et de la santé, ainsi que de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour la population touchée par la crise dans le bassin du lac Tchad au Nigéria et au Cameroun » financé par GFFO, Action contre la Faim contribue à la réduction de la morbidité et la mortalité des populations vulnérables. Elle intervient dans les départements du Mayo Sava et Mayo Tsanaga, région de l’Extrême nord, du 1er janvier 2021 au 30 juin 2023, à travers les activités suivantes :

  • Renforcement des capacités spécifiques des populations locales affectées en termes de traitement des cas simples de maladies infantiles, de prévention et de surveillance sanitaire et nutritionnelle.
  • Un appui aux formations sanitaires des divisions Mayo Sava & Mayo Tsanaga, les plus confrontées à l’afflux de populations affectées par les chocs, afin d’améliorer leurs capacités de réponse en Nutrition / santé / santé mentale, pour les groupes les plus vulnérables (femmes enceintes et allaitantes, enfants de moins de cinq ans) ;
  • Une aide d’urgence en nutrition / santé / santé mentale via des cliniques mobiles pour les populations vulnérables touchées et isolées dans les divisions Mayo Sava et Mayo Tsanaga.

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