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Témoignages
Le sourire de José Hernando ne quitte pas son visage un seul instant. Bien que déplacé par le conflit en 2004, il a des raisons de se sentir heureux : l’entreprise dont il rêvait a le vent en poupe et, dans sa ville d’accueil, il est désormais bien intégré et se sent chez lui.
José Hernando était agriculteur, il cultivait de la coca dans le domaine familial, dans un secteur où les FARC étaient très présentes. « Il y avait toujours des combats entre l’armée et la guérilla. Nous (les civils) on était au beau milieu des échanges de tirs. C’était très dangereux » raconte José Hernando en évoquant ces années de conflit intense. Il dit qu’un jour de février 2004, un homme l’a fait venir, c’était un guérilléro. « Ils m’ont invité à partir, ajoutant que s’il m’arrivait quelque chose, ils ne répondraient de rien » raconte-t-il. La peur au ventre, sans regarder derrière lui, il a pris quelques habits et s’est enfui pour Puerto Asís dès le lendemain. Il a connu des moments difficiles. « S’enfuir, quitter ta maison et s’adapter à un nouvel endroit, c’est très dur.
"J’ai souvent pensé à retourner là-bas, mais j’étais paralysé par la peur"
À l’époque « si on allait en moto, il valait mieux ne pas porter de casque. Si on en portait un, on nous soupçonnait d’être un guérilléro et les paramilitaires nous tiraient dessus sans rien nous demander » explique Hernando. Peu à peu, il a tout de même réussi à se faire une place dans la ville. « Action contre la Faim m’a beaucoup aidé dans ce processus et aujourd’hui, j’ai même mon propre commerce de transformation d’aliments » déclare Hernando. Par le biais d’un programme d’activités génératrices de revenus, l’organisation l’a soutenu en lui permettant de suivre une formation et a même financé la machine qu’il utilise pour transformer des pommes de terre et des bananes mures en chips. « Je ne peux pas demander mieux à la vie : mon affaire grandit, bientôt je vais pouvoir commencer à exporter mes produits hors du Putumayo et en plus, il semblerait que la paix n’est pas loin. Pourvu que ce soit vrai cette fois-ci ! » conclut-il avec un grand sourire
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