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Témoignages
Abraham Arias Dorado, 56 ans, n’en pouvait plus des combats et de TOUJOURS se trouver au milieu des balles des uns et des autreS. il a DONC quitté sa terre.
Toutefois, c’était surtout parce qu’il avait peur qu’il arrive quelque chose à ses enfants sur le chemin de l’école, située à une heure de marche de chez lui. Avec toute sa famille, il s’est donc installé au village de La Libertad. Il a eu de la chance, il a vite trouvé du travail comme ouvrier agricole et il a pu louer une maison juste à côté de l’école, qui jouxte son habitation. « Certains écoliers arrivaient de très loin. En chemin, ils risquaient de marcher sur une mine, de se faire recruter par un groupe armé ou de se prendre une balle perdue » raconte cet homme mince au regard intense.
Abraham, inquiet pour les camarades de ses enfants, les a alors invités à rester chez lui dormir pendant la semaine et ainsi éviter ces risques. Tant et si bien que sa maison a fini par devenir un internat. Très vite, il n’y a plus eu de place et il lui a été impossible d’accueillir davantage d’enfants. L’école a alors aménagé deux salles de classe, qui elles non plus n’ont pas tardé à se remplir d’élèves venus de communautés lointaines. Une équipe d’Action contre la Faim a entamé la construction d’un internat pouvant accueillir 40 filles et garçons séparément. « Voilà une bonne initiative » se réjouit Abraham.
"Même si le processus de paix a commencé, ça ne signifie pas que la violence ait disparu"
assure cet homme qui a participé à la prise de décision en faveur de la construction d’un endroit sûr pour les enfants.