Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
Témoignages
En plus des risques économiques et sanitaires, les migrants vénézuéliens ont vu la xénophobie et le rejet de ceux-ci croître de manière exponentielle ces derniers mois. Les ressources économiques limitées poussent les Péruviens à prioriser les nationaux dans l’aide et les dépenses de l’Etat.
Ce rejet vient s’additionner au contexte déjà compliqué de la crise sanitaire et de la situation instable des migrants vénézuéliens. Même si cela est parfois difficile, les familles mettent à profit les liens culturels et historiques qui existent entre les deux pays pour se faire une place.
"C'est difficile de quitter son pays, sa famille, son travail, de se rendre dans un nouvel endroit et de repartir à zéro"
Yuselvis Josefina Carmona est une Vénézuélienne de 40 ans qui vit à Lima avec son mari et ses deux enfants depuis 2019. Pour Yuselvis, la principale raison de quitter son pays d’origine était de chercher un meilleur avenir pour ses enfants : « Un de mes enfants souffre d’autisme et d’un trouble du développement, et au Venezuela tout était beaucoup plus difficile avec le manque de nourriture. Nous mangions de la farine et de l’hydrate de carbone et mon fils été toujours malade.”
A son arrivée, elle a tout de suite été confronté aux réticences de certains. « En tant que migrants, il ne nous est pas facile d’arriver dans un pays avec une culture différente et des discriminations. Il est très difficile de quitter son pays, sa famille, son travail, de se rendre dans un nouvel endroit et de repartir à zéro« .
Malheureusement, avec l’aide croissante dont ont besoin les populations pour faire face à la crise sanitaire, cette situation pourrait s’intensifier. “Il existe un risque que ce phénomène
s’accentue lorsque les distributions et l’aide de l’état commenceront. Le fait que la communauté vénézuélienne soit soutenue peut représenter un élément qui réactive le rejet de cette population, malgré le fait que la plupart d’entre eux ne reçoivent aucune aide de l’État et ont été laissés en dehors
du plan de subvention pendant l’urgence,” précise América Arias, directrice pays d’Action contre la Faim au Pérou.
Action contre la Faim apporte un soutien ainsi que des conseils en matière de santé, d’alimentation et de moyens de subsistance aux migrants et aux réfugiés pour les aider à s’intégrer dans la vie locale. Depuis le début de la pandémie, nous faisons partie du Réseau National Humanitaire, d’un groupe de travail pour les réfugiés et les migrants, ainsi que de la Mesa de Concertación pour la lutte contre la pauvreté.
Pérou
Tout ce qui fait l'actualité de notre Action : articles, événements, témoignages, communiqués de presse…