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Publication
Des études menées par ACF, le CICR et MSF démontrent qu’une part importante des impacts environnementaux imputables aux organisations humanitaires est liée à l’achat de biens et de services. De plus, la majorité de ces impacts n’ont pas lieu alors que le produit est la propriété des ONG mais en amont (extraction des matières premières, fabrication, transport…) ou en aval (utilisation par le bénéficiaire, fin de vie…). Les achats sont donc une étape-clé pour améliorer le bilan environnemental global d’une intervention humanitaire.
Les achats sont un maillon essentiel de la chaine logistique humanitaire mais ils peuvent aussi avoir des effets négatifs importants comme la déstabilisation du marché local (inflation, corruption…), l’épuisement des ressources naturelles ou la production de déchets. Les acheteurs humanitaires doivent trouver un équilibre entre cet objectif de développement durable et des contraintes apparemment irréconciliables : la priorité donnée aux opérations, l’urgence, le manque de moyens et la faible sensibilité des fournisseurs face aux problèmes environnementaux et sociaux.