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Communiqués de presse

Genre

Zoom sur la situation des femmes en zone de conflits

Les conflits, les chocs économiques et la crise climatique sont les principales causes de l’augmentation de l’insécurité alimentaire dans le monde ces dernières années. 1 personne sur 11 souffre de la faim dans le monde et la malnutrition affecte de manière disproportionnée les femmes, les adolescentes et les filles. Le nombre de femmes souffrant d’insécurité alimentaire modérée ou grave est supérieur de 47,8 millions à celui des hommes. 

De nos jours, les inégalités de genre et les rôles traditionnels assignés aux femmes et aux hommes continuent de priver les femmes d’un accès équitable aux ressources, à l’éducation, aux études, aux formations et aux financements par rapport aux hommes. Cela entraîne des disparités significatives en matière de nutrition. 

 

 

Un lien intrinsèque entre conflits, genre et faim   

 

Les conflits sont la première cause de la faim dans le monde. Depuis l’adoption de la résolution 2417 de 2018, le conseil de sécurité des Nations Unies a reconnu le lien entre les conflits et la faim et a condamné l’utilisation de la famine comme arme de guerre.    
Pourtant , 60% des personnes souffrant de la faim dans le monde, actuellement, se trouvent dans un pays en guerre.  

Les conflits provoquent la faim en entraînant des déplacements de populations, plongeant ainsi les communautés dans la pauvreté. Ils entravent la production agricole, détruisent les actifs et les stocks alimentaires. De plus, ils perturbent les marchés en augmentant les prix et en compromettant les moyens de subsistance. 

Dans de nombreux pays, les femmes assument la majorité des tâches domestiques et sont souvent responsables des soins familiaux. Cela inclut la collecte et la préparation des aliments, ainsi que des trajets de plusieurs kilomètres pour aller chercher de l’eau.  Lors de conflits, les hommes sont souvent parties prenantes des combats, laissant aux femmes la charge complète des moyens de subsistance.   

Dans les pays où la faim est employée comme arme de guerre, il est courant de bloquer l’aide humanitaire, de détruire les infrastructures d’eau potable et de piller les ressources alimentaires ou d’attaquer les marchés. Ces tactiques sont malheureusement souvent utilisées mais rarement condamnées. Ces pratiques exacerbent les difficultés quotidiennes des femmes et rendent encore plus dangereux les efforts qu’elles mettent en place pour nourrir leurs familles.    

 

Pourquoi lutter contre les violences basées sur le genre dans les conflits, c’est lutter contre la faim ?  

 

Les violences basées sur le genre (VBG) sont très répandues, ont des conséquences mortelles et représentent un problème de santé, de droits humains et de protection. Profondément enracinées dans l’inégalité de genre et dans des normes qui rendent les femmes impuissantes et les discriminent, les VBG sont exacerbées dans les situations d’urgence humanitaire où la vulnérabilité et les risques sont élevés, alors que les protections familiales et communautaires se sont effondrées. 

Les hauts responsables des Nations unies appellent à l’arrêt immédiat des VBG, y compris les violences sexuelles en tant que pratique de guerre visant à terroriser les populations. Les Nations Unies recensent une augmentation de 50% des violences sexuelles dans les conflits en 2023. Ces violences ciblent particulièrement les femmes et les filles puisqu’elles représentent 95% des cas vérifiés par les Nations Unies.   

 

Les violences basées sur le genre sont directement liées à la malnutrition 

 

  • Un stress accru, la non-satisfaction des besoins de base et des désaccords sur la gestion des ressources (comme la nourriture) du ménage peuvent accroître la violence domestique ; 
  • L’élévation des niveaux d’insécurité alimentaire peut se traduire par l’échange de faveurs sexuelles contre de la nourriture ; 
  • Les survivant.e.s des VBG peuvent souffrir de conséquences physiques, psychologiques et émotionnelles qui peuvent impacter leur consommation d’aliments nutritifs et sains. 

 

Ainsi, il est indéniable que les conflits ont des répercussions genrés sur la sécurité alimentaire. 

 

Découvrez le témoignage d’ADUT, Soudan du sud

 

 
 
 
 
 
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Et celui d’esther, en république démocratique du congo

 

 
 
 
 
 
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8 mars 2025 : marchez à nos côtés pour protéger les droits des femmes ! 

 

Aujourd’hui les financements humanitaires, et notamment ceux à destination des organisations de la société civile féministes, sont coupés et l’idéologie anti­-droits et anti­-droits sexuels et reproductifs met en péril les acquis féministes et l’égalité de genre. Il est plus crucial que jamais de lutter contre ce backlash qui concerne les droits des femmes et des filles dans toutes leurs diversités. C’est pourquoi Action contre la Faim participera à la marche du 8 mars à Paris et en région, en portant haut et fort ce message ! 

Nous vous invitons nombreux et nombreuses à nous rejoindre et à marcher à nos côtés !

 

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