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Communiqués de presse

PHILIPPINES

LA VIOLENCE FRAPPE LA VILLE DE MARAWI

philippines-marawi-acf-2017-danielburgui-1.jpg Daniel Burgui

Action contre la Faim est l’une des premières organisations internationales présentes sur le terrain. Le 23 mai, un véritable exode s’est produit dans la ville de Marawi. « Les habitants ont dû échapper aux vagues de violence et partir vers Iligan, à 30 kilomètres dans le nord du pays, en transports en commun, en voiture, et même à pieds. Certaines personnes ont dû marcher pendant des heures pour se mettre en sécurité. », raconte Javad Amoozegar, Directeur pays d’Action contre la Faim aux Philippines. Les refuges temporaires de la ville d’Iligan ont une capacité réduite et le nombre des déplacés est massif. « Les réserves alimentaires ne suffisent pas pour nourrir tout le monde, et on a peur de n’avoir plus de place dans les refuges pour continuer à les accueillir ».

Sur les 227 000 personnes déplacées, au moins 17 000 ont dû se réfugier dans l’un des 30 centres d’évacuation temporaires (gymnases, écoles) des provinces de Lanao du Nord et Lanao du Sud. Les installations sanitaires de ces centres sont très précaires. L’on estime que 70% des familles évacuées manquent de revenus pour survivre et ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence.

Aider les déplacés en priorité

« La vague de violence qui a frappé Marawi a pris par surprise les habitants de la ville. La plupart d’entre eux ont dû fuir du jour au lendemain et sont donc partis sans rien prévoir : ils n’ont ni affaires de toilette, ni couverture pour la nuit. », explique Amoozegar. Action contre la Faim est l’une des premières organisations internationales présentes sur le terrain depuis le début de la crise, afin d’intervenir de manière immédiate auprès des personnes déplacées. Les besoins sanitaires étant les plus urgents, nous avons fait installer des toilettes, un accès à l’eau potable, et avons distribué des produits d’hygiène comme du savon, du dentifrice, des couches pour les bébés ainsi que d’autres matériels comme des moustiquaires et des couverts pour cuisiner. Plus de 18 400 personnes bénéficient de cette aide.

Une situation humanitaire critique à Marawi

Dans Marawi, 3 700 personnes seraient encore piégées par le conflit sans pouvoir s’enfuir de chez eux, et 27 000 personnes auraient été déplacées vers des refuges temporaires. Cette situation préoccupe particulièrement les victimes ayant fui la ville et ayant laissé des proches derrière elles. Les conséquences du manque de provisions et d’aliments dans la ville commencent déjà à se faire sentir. Les experts du milieu humanitaire tirent la sonnette d’alarme à propos de cette crise qui pourrait évoluer en une situation critique. « Une partie de la population qui est restée dans la ville avait des réserves de nourriture pour le Ramadan. Mais si la situation se prolonge pendant plusieurs mois, les provisions viendront rapidement à manquer », raconte Amoozegar.

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