La rupture du cessez-le-feu et l’arrêt de l’aide humanitaire mettent en danger la vie des Gazaouis

Aux premières heures du matin, alors que de nombreuses familles de Gaza se préparaient à prendre leur premier repas avant de jeûner jusqu’au coucher du soleil pour le Ramadan, une nouvelle escalade de frappes aériennes a tué des centaines de personnes en seulement quelques heures.

Action contre la Faim demande, plus que jamais, un cessez-le-feu immédiat et permanent, un accès humanitaire sans entrave, la libération des otages et la protection des civils et des travailleurs humanitaires. Il n’est jamais trop tard pour éviter la perte de nouvelles vies humaines.

« Nous avons décidé de restreindre les déplacements à Gaza pour le moment afin de garantir la sécurité de notre personnel et des personnes que nous aidons. La nourriture, l’eau et le carburant ne sont pas entrés à Gaza depuis plus de deux semaines. L’accès et l’aide humanitaires ne devraient jamais être une monnaie d’échange dans une guerre », a déclaré Natalia Anguera Ruiz, responsable des opérations d’Action contre la Faim au Moyen-Orient.

La vie de plus de deux millions de Palestiniens est gravement menacée. La destruction quasi-totale de toutes les infrastructures civiles, y compris les hôpitaux, les maisons, les écoles, les marchés et autres infrastructures essentielles à la survie de la population civile, les a contraints à dépendre uniquement de l’aide humanitaire. Les bombardements et les déplacements qui en résultent ne font qu’accroître le risque de famine dans la bande de Gaza.