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Communiqués de presse

COVID-19

Une réponse humanitaire globale est nécessaire pour répondre a la crise

L’organisation appelle au déploiement d’une réponse humanitaire globale intégrant des moyens financiers et techniques adéquats qui n’affaiblissent pas les réponses aux besoins préexistants et non discriminante à l’égard des populations minoritaires ou plus précaires.  

A ce jour, 23 pays dans lesquels Action contre Faim intervient présentent des cas de contamination confirmées au COVID-19. Action contre la Faim prend cette pandémie très au sérieux. Dans les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire, 38 % de la population n’a pas accès à un niveau d’eau rudimentaire, 19 % n’a pas d’installations sanitaires et 35 % n’a pas d’eau ni de savon pour se laver les mains. Les soignants et les malades manquent également de masques. Les moyens manquent pour éviter la propagation du virus à ce jour.

« L’épidémie pourrait mettre en danger la vie de plus de 821 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde car leur système immunitaire est déjà affaibli. Elle pourrait également frapper très durement des populations vulnérables, déplacées, réfugiées vivant dans des camps ou des bidonvilles surpeuplés et aux conditions sanitaires précaires. Ces populations n’ont pas aujourd’hui les moyens d’appliquer les mesures de prévention et en particulier de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon » commente le Dr. Pierre Micheletti, Président d’Action contre la Faim.

De nombreux facteurs peuvent affecter plus ou moins rapidement la propagation du virus dans ces régions les plus vulnérables mais il est évident que certains pays ont des capacités de réponse limitées avec des systèmes de santé parfois sous équipés et ne pouvant faire face à une épidémie généralisée sur leur territoire par exemple. D’autres facteurs, comme les conflits ou l’instabilité politique peuvent également perturber la réponse à la crise.

Si l’épidémie continue de se généraliser, l’impact sur les moyens de subsistance et les ressources alimentaires dans des pays et des zones déjà fragilisées pourrait être également dévastateur. Les mesures d’endiguement nécessaires de l’épidémie prises par les autorités peuvent avoir des effets pervers qui déstabilisent des systèmes économiques et alimentaires locaux déjà fragiles dans des pays où l’activité informelle est particulièrement importante.

« Aujourd’hui, les populations vulnérables de ces pays risquent de subir une double peine. C’est exactement ce que nous cherchons à éviter en soutenant les pays dans lesquels nous intervenons dans le renforcement et la consolidation globale de leur plan de réponse nationale. Ces derniers doivent intégrer des aspects préventifs, des mesures de renforcement des systèmes de santé ainsi que des mesures garantissant l’accès aux moyens de subsistance » conclut Jean-François Riffaud, Directeur Général d’Action contre la Faim.

Le risque est grand de voir une diminution de l’aide publique au développement qui serait particulièrement grave dans ce contexte pour les pays vulnérables.


Action contre la Faim intervient dans plus de 50 pays dans le monde. L’expertise d’Action, contre la Faim, non seulement dans le domaine de la santé et de la nutrition, mais également dans le domaine de l’eau, l’hygiène et l’assainissement lui donne les moyens d’agir et de sensibiliser chaque année près de 9 millions de personnes au lavage de mains et aux pratiques d’hygiène de base pour éviter la propagation des maladies. Chaque année Action contre la Faim développe également auprès de 2,7 millions de personnes des projets en sécurité alimentaire et moyens d’existence » visant à permettre aux populations d’accéder à une nourriture adéquate pendant et après des situations de crises.

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