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Communiqués de presse
L’accès à l’eau potable et aux produits d’hygiène de base, la protection d’un système de santé érodé par neuf ans de conflit, et l’amortissement du coup économique lié aux contraintes de déplacement sont les priorités de l’organisation, qui réajuste son intervention au nouveau défi humanitaire.
Sept travailleurs de la santé sur dix ont quitté le pays depuis 2011. Seuls 59 des 111 hôpitaux du pays restent opérationnels, sans fournitures médicales suffisantes et avec des fournitures limitées en raison des sanctions. Il y a moins de 500 unités de soins intensifs équipées de ventilateurs dans les hôpitaux publics.
Les équipes d’Action contre la Faim en Syrie craignent une propagation rapide de la maladie comme cela a été le cas dans les pays voisins : « Nous intensifions nos efforts pour garantir l’accès à l’eau potable et aux produits d’hygiène de base dès que possible, deux éléments essentiels pour prévenir l’infection. Nous équipons également les ambulances et les centres de santé pour qu’ils soient mieux préparés aux risques de la pandémie. » Action contre la Faim a déjà multiplié les distributions d’eau à Hasakeh et dans la zone rurale d’Alep et espère faire de même bientôt dans les zones nouvellement libérées du district d’Ildib.
« Nous rappelons que la pandémie menace un pays où 11 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire (dont 4,5 millions ont un besoin aiguë) et où l’on compte six millions de personnes déplacé.e.s, de réfugié.e.s et de rapatrié.e.s. Les restrictions de mouvement et de circulation en place depuis le 14 mars entravent l’activité humanitaire dont dépendent toutes ces personnes », explique Chiara Saccardi, responsable géographique d’Action contre la faim au Moyen-Orient.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation dans les camps de personnes déplacées au nord-est mais aussi par une éventuelle épidémie au nord-ouest, où le manque d’accès à l’eau potable laisse la population complètement exposée. »
Les interruptions de l’approvisionnement de la station d’eau d’Alok, principale source d’approvisionnement d’un demi-million de personnes à Hassakeh, n’est qu’un exemple parmi d’autres de la manière dont le conflit rend la population civile complètement vulnérable aux maladies. Cela touche en particulier les enfants de moins de cinq ans et les personnes handicapées, à un moment où le lavage continu des mains au savon devient un élément clé pour freiner la propagation du virus. Les pharmacies de la région sont dépourvues de fournitures médicales et de médicaments.
Les restrictions de circulation toucheront durement une population qui dépend fortement des petites entreprises pour sa subsistance. Le pays connaît une forte inflation et a subi une dévaluation de 50 % de sa monnaie par rapport à l’année dernière.
Contre le COVID-19 en Syrie il est indispensable de mener des actions directes : protéger davantage le personnel de santé, augmenter la capacité de diagnostic, le suivi adéquat des cas, le contact et l’isolement, les campagnes de sensibilisation à l’hygiène, le chlore pour l’eau et les distributions humanitaires. Action contre la Faim travaille en Syrie depuis 2008, assurant une aide humanitaire à plus de 300 000 personnes depuis le début de l’année.
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