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Communiqués de presse
Action contre la Faim insiste sur l’urgence d’un changement des politiques agricoles en profondeur à l’échelle mondiale. Il faut mettre l’agro-écologie au coeur de la lutte contre le changement climatique.
Suite à la publication d’un rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur le Climat et les terres, Action contre la Faim exprime l’impérative nécessité de limiter l’impact de l’utilisation des terres pour l’agriculture sur le changement climatique pour lutter durablement contre l’insécurité alimentaire.
Dans le rapport publié aujourd’hui, le GIEC dresse un état des relations complexes entre changement climatique et utilisations des terres, notamment pour l’agriculture. En effet, les systèmes agro-industriels sont responsables de manière directe et indirecte pour près d’1/4 des émissions de GES. Mais l’agriculture souffre aussi des effets du changement climatique. C’est particulièrement le cas de l’agriculture paysanne et familiale. La hausse des phénomènes climatiques extrêmes impacte lourdement la production agricole, en terme de qualité et de quantité, et aggrave la situation des populations les plus vulnérables, lorsque les denrées alimentaires se font plus rares, et donc plus chères.
"L’agro-écologie paysanne, l’agriculture familiale et les petits paysans doivent être mis au cœur des systèmes agricoles"
Pour Action contre la Faim, la question de l’agriculture doit être mise au cœur des discussions internationales sur le changement climatique : il est impératif de revoir nos systèmes agricoles à l’échelle mondiale pour limiter leurs impacts sur le changement climatique sans compromettre la sécurité alimentaire. Il est notamment essentiel de mettre en œuvre des politiques pour favoriser la résilience des populations les plus vulnérables face au changement climatique.
« L’agro-écologie paysanne, l’agriculture familiale et les petits paysans doivent être mis au cœur des systèmes agricoles, contrairement à l’agro-industrie qui ne permet pas de nourrir de façon saine et nutritive et qui aggrave le changement climatique. », souligne Pauline Verrière, chargée plaidoyer Sécurité Alimentaire d’ACF France.
« Les pays du Nord doivent également reconsidérer leur mode de consommation pour limiter drastiquement leur impact sur le changement climatique qui affecte particulièrement les pays du Sud. C’est l’ensemble de la chaîne de production alimentaire qui doit être concernée par ces changements : notamment la déforestation, les intrants chimiques, l’agriculture et le gaspillage alimentaire. », note Pauline Verrière.
Depuis des années, Action contre la Faim constate que le changement progressif du climat a un impact direct sur la sécurité alimentaire et la malnutrition de millions de personnes vulnérables qui dépendent de l’agriculture et de l’élevage comme principal moyen de subsistance. Dans de nombreux pays d’intervention, nous mettons en place des programmes de développement et forme aux techniques agricoles des petits producteurs visant à valoriser le savoir-faire local et sensibiliser à la réhabilitation de terres dégradées par un usage intensif d’intrants chimiques. Le changement des pratiques agricoles est un choix, que les décideurs peuvent et devront faire pour répondre à l’urgence climatique croissante.