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Sur le front militaire, l’heure est au statu quo et la suite des évènements totalement incertaine. Le Tchad était déjà en proie à une situation humanitaire très précaire dans l’ensemble du pays. Action contre la Faim fait donc part de sa plus vive inquiétude quant à la situation humanitaire à N’Djamena mais également sur les camps de réfugiés ou de déplacés de l’est du Tchad. Par ailleurs, les Tchadiens ayant trouvé refuge au nord du Cameroun semblent dans une situation critique. Action contre la Faim y envoie aujourd’hui une équipe d’urgence, pendant qu’une partie de ses équipes reste présente à l’est du pays.
Environ 30000 réfugiés Tchadiens au nord du Cameroun: Action contre la Faim envoie une équipe d’urgence
Environ 30000 personnes auraient trouvé refuge au Cameroun dans et autour de la ville frontalière de Kousseri suite aux très violents combats qui ont secoué la capitale tchadienne. Si on enregistre des retours au gré d’un calme précaire dans N’Djamena, la situation alimentaire et l’accès à l’eau de ces réfugiés pourraient rapidement devenir critiques. Action contre la Faim a envoyé aujourd’hui sur la zone une équipe d’urgence pour évaluer les besoins les plus urgents.
N’Djamena et l’ensemble du Tchad quasiment coupés du monde
Le sort des populations restées à N’Djamena est également très préoccupant. De nombreux stocks de nourriture ainsi que des marchés (dont le marché central) ont été incendiés ou pillés. On enregistre déjà une hausse spectaculaire des prix des denrées de base dans cette ville d’environ 700000 habitants. De plus, la ville est quasiment coupée de tout approvisionnement extérieur et le commerce extrêmement ralenti. Et c’est donc le pays tout entier qui voit ses circuits commerciaux bloqués à moyen terme, car une majorité des denrées et des marchandises transite habituellement par la capitale.
L’assistance humanitaire des camps de l’est du pays menacéeà moyen terme
Conséquence ultime de ce «blocus» imposé de fait par la situation militaire et politique actuelle: le «corridor humanitaire» mis en place depuis plusieurs années par les Nations Unies et les ONG dans l’est du pays est pour l’instant interrompu. La majeure partie de l’approvisionnement des camps abritant 400000 personnes – 220000 réfugiés originaires du Darfour et 180000 personnes déplacées tchadiennes- se faisait jusqu’alors via Abéché par la route venant de N’Djamena. Aujourd’hui, plus rien n’arrive à Abéché, notamment carburant et nourriture. Si les populations des camps ne sont pas en danger imminent aujourd’hui, c’est une très imposante logistique humanitaire qui est fortement perturbée sans doute pour plusieurs semaines. Si cette situation de blocage venait à perdurer, les réfugiés et déplacés seraient rapidement menacés.
Action contre la Faim a évacué le week end dernier 2 expatriés basés à N’Djamena sur Paris (via Libreville). L’association a par ailleurs réduit sa présence expatriée sur l’est du pays où restent tout de même 6 expatriés (4 personnes à Abéché et 2 personnes à Dogdoré) et une grande partie de ses collaborateurs tchadiens.
Action contre la Faim intervient jusqu’alors dans le camp de déplacés de Dogdoré (Dar Silla) qui abrite environ 30000 personnes. Ses équipes y mènent des programmes d’eau et d’assainissement, de sécurité alimentaire et de soutien psychologique.
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