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Un séisme, ce n’est pas seulement la destruction de maisons, de foyers, d’infrastructures et d’activités économiques. C’est aussi un drame collectif qui met à mal le lien social. C’est pourquoi, parallèlement à ses activités dans le domaine de la nutrition, de la santé alimentaire et de l’assainissement, Action contre la faim a mis en place des programmes de soutien psychosocial et de formation à une activité génératrice de revenus. ACF a conscience que la reconstruction d’un pays passe par celle des communautés, des familles, de l’autonomie économique et de l’estime de soi. Les centres ouverts à Gonaïves à destination des jeunes filles mères en sont un exemple.
Catastrophes naturelles, destructions massives, migrations, pénurie d’emploi et de formation . La ville de Gonaïves a été pleinement touchée part les passages cycloniques récents et a subi les conséquences indirectes du tremblement de terre qui a touché Port au Prince et ses environs il y a presque un an. La ville souffre également de l’épidémie de choléra dont l’Artibonite, la région dans laquelle se situe Gonaïves, a été le premier foyer.
Dans ce contexte de déstructuration économique, les femmes – les jeunes filles notamment – sont particulièrement fragilisées, La précarité, l’absence de perspectives et, pour les mamans, la responsabilité d’un enfant font des jeunes filles mères un groupe particulièrement vulnérable. Pour leur venir en aide, trois centres ont été ouverts à Gonaïves et sont dédiés à la santé psychologique des femmes et à la mise en place d’activités génératrices de revenus. Ces centres de Bienac, Raboteau et Trou Sable accueillent aujourd’hui 60 jeunes filles.
Les programmes qui y sont menés ont pour objectif de redonner confiance aux jeunes filles mères et de leur donner la motivation nécessaire pour débuter une activité génératrice de revenus : petit commerce de vêtements, de cosmétiques, de chaussures, activités de couture Dans ce but, les centres constituent une structure « saine » et sécurisante qui favorise leur épanouissement personnel et social.
En effet, l’accès à la nourriture pour elles-mêmes et leurs enfants constitue la première source de stress pour ces femmes. Il est donc difficile d’assurer un suivi psychosocial efficient si cet apport alimentaire n’est pas garanti. De ce fait, un repas par jour est fourni aux bénéficiaires au sein du centre. Ceci les prédispose à recevoir un accompagnement psychosocial et technique.
Cet accompagnement, deuxième volet de la prise en charge, a pour but de permettre aux femmes de découvrir leurs ressources individuelles et collectives, d’améliorer leur relation avec leurs familles, leurs amis et, dans certains cas, la relation avec le père de leur enfant. Souvent, ces femmes se sentent ostracisées, discriminées. Il s’agit donc de leur redonner confiance en elles-mêmes, tout en favorisant leur autonomie grâce aux activités génératrices de revenus.
Le soutien vise également à renforcer le lien entre la femme et son enfant. ACF insiste notamment sur la nécessité de jouer avec l’enfant, sur le bien-être que cette activité procure.
La participation des jeunes filles mères au sein du programme entraine un changement comportemental et émotionnel chez la plupart d’entre elles. Les équipes d’ACF ont observé globalement que l’estime de soi des mères s’en trouve renforcée. Les personnes les plus réservées au début ont trouvé leur place au sein du groupe et commencent à croire en elles-mêmes et à s’ouvrir aux autres. 95% des bénéficiaires ont ainsi confirmé une amélioration de leurs capacités individuelles.
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