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Les personnes déplacées par la violence vivent leur situation de manière personnelle. Les déplacés qui ont fui leurs terres il y a 10, 15 ou 5 ans considèrent le processus de paix comme une opportunité de retourner chez eux et de récupérer une partie de ce qu’ils ont perdu à ce moment-là.
Les personnes plus récemment déplacées vivent leur situation plus péniblement parce qu’elles ont subi ou subissent encore la violence mais dans un contexte de processus de paix et cela génère encore plus d’incertitude.
Dans la période de consolidation de la paix en Colombie, ces situations mitigées, à la fois positives et négatives, ont cohabité dans le même espace et nous devons apporter notre aide quelle que soit la situation.
La fuite des populations a pu être ralentie. Les chiffres sont nettement inférieurs, heureusement, par rapport aux années précédentes. Cependant, la fuite des populations continue. Dans certaines régions du pays, notamment sur toute la côte Pacifique ou alors au Nord des départements de Santander et d’Arauca, il y a encore des affrontements et des déplacements de population massifs. On y observe aussi des déplacements individuels. C’est lorsqu’une famille entière décide, du jour au lendemain quasiment, de prendre leurs affaires et de quitter la zone.
Ce phénomène est encore d’actualité mais à moindre échelle, c’est le côté positif des processus de paix. Tant qu’il y aura des personnes déplacées il faut que l’action humanitaire, et nous-mêmes soyons présents pour aider les populations.
Les défis humanitaires, pour continuer à avancer vers la paix, se focalisent sur la réponse aux besoins des populations. Autrement dit, l’eau et l’assainissement, un moyen de subsistance ou un potager, et qu’ils puissent vendre leurs produits localement, qu’ils puissent amener leurs enfants à l’école et qu’ils aient accès aux services de santé.
Notre défi est de pouvoir aider, tant les communautés mais aussi les autorités pour qu’elles réussissent à affronter les obstacles qui pourraient surgir, comme le retour de la violence. Nous devons accepter, de manière réaliste, que la construction de la paix est un long processus.
Colombie
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