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Philippines

« A Tiningban, on est passé de la subsistance à la survie. »

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Les stocks de nourriture qu’ils ont alors reçus ont été épuisés très rapidement. Démunies et coupées du monde, les 265 familles du barangay ont manqué de tout pendant les trois semaines qui ont suivi. Pourtant, sur place, tout le monde était au courant de l’arrivée imminente d’un typhon, mais comme partout ailleurs, personne ne s’attendait à une telle violence.

 

Un peu plus loin, sur la plage, les débris des bateaux éventrés jonchent la plage et s’accumulent aux pieds des palmiers décapités. Mater Fuentes, le capitaine du barangay, regarde au loin, désabusé, « la mer fait vivre tout le monde ici, soit par la pêche, soit par le transport de passagers d’île en île ». 85% des embarcations ont été détruites, un coup majeur pour l’économie locale et la vie des insulaires.

 

Et pour les 15% de bateaux encore en activité, les semaines à venir s’annoncent compliquées. Le prix du poisson a baissé de 30% depuis la catastrophe, principalement en raison de la rupture de la chaine du froid depuis l’île où l’électricité fait toujours défaut. La possibilité que les poissons aient mangé des cadavres n’arrangent rien à la déflation.

 

Leyo Logroño gagnait sa vie en transportant des passagers. Son bateau gît sur la plage de Tiningban depuis le 8 novembre. « La priorité pour moi est de reconstruire mon bateau pour pouvoir nourrir mes 4 enfants et avoir assez d’argent pour reconstruire ma maison, plus tard. » Pour Leyo, comme pour les autres pêcheurs, il leur faudra entre 5.000 et 6.000 pesos afin de reconstruire ce qui leur permet de vivre au quotidien.

 

 

 

Le témoignage de Leyo

 

 

 

 

 

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