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Pour les villages de Balguri, Damaley, Raqeyle et Aytire à Afgooye (à environ 50 km de la capitale Mogadiscio), les pires inondations ont eu lieu début juillet. Mais les populations continueront d’en subir les conséquences pendant des mois, voire des années. Les fortes pluies ont détruit les rives, inondé les routes et les terres agricoles et endommagé les foyers, les latrines et les sources d’eau. Parmi les 6 500 personnes touchées par la catastrophe, 3 000 ont dû quitter leur domicile.
Beaucoup de familles déplacées doivent recommencer de zéro alors qu’elles n’ont presque rien. « Certains migrent et emménagent de l’autre côté de la ville avec leur famille, et d’autres entreprennent un long et pénible voyage vers le plus grand camp de déplacés de Mogadiscio », explique le Dr Ali.
En une semaine, Action contre la Faim a fourni un soutien immédiat à plus de 2 500 personnes déplacées au moyen d’une intervention d’urgence. Nous continuons de diriger une coalition de partenaires (appelée Consortium Caafimaad Plus) dont le but est de garantir que les enfants et les familles aient accès à des soins de santé et de nutrition vitaux à la fois dans des centres de santé et auprès d’équipes mobiles. En parallèle, nos équipes contribuent à prévenir la sous-nutrition, à développer l’accès à l’eau potable et à améliorer les pratiques d’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants dans les communautés touchées.
« Nous disposons d’une équipe d’intervention mobile qui voyage en bateau pour apporter un soutien vital aux résidents de l’autre côté de la rivière, qui ont été très touchés par les crues soudaines », explique le Dr Ali.
Les inondations sont meurtrières, mais leurs conséquences peuvent être encore plus dangereuses. Le risque de maladies hydriques et de paludisme augmente et met en danger la santé des plus vulnérables. Pour prévenir les maladies et améliorer l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans cette situation d’urgence, Action contre la Faim a acheminé de l’eau potable par camion, distribué des bons pour des kits d’hygiène, installé des produits désinfectants aux principaux points d’eau, construit des latrines d’urgence et fourni des abris d’urgence et des moustiquaires.
« En tant qu’agents de santé, nous faisons de notre mieux pour réagir rapidement en situation d’urgence. En sensibilisant la communauté, nous sauvons de nombreuses vies. Ce sont les petits services que nous rendons à la communauté qui font la différence », déclare le Dr Ali.
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