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Somalie

Dans le village de Quracjome, la sécheresse ne donne aucune chance aux éleveurs

« En 30 ans, c’est la pire sécheresse que j’ai jamais vu. J’ai entendu dire que la dernière fois qu’il y a eu une telle sécheresse, c’était l’année de ma naissance. Ces dernières années, nous avons eu des périodes avec de très bonnes pluies et beaucoup d’animaux, mais au fil des ans, les choses se sont dégradées et les précipitations ont vraiment diminué. Mes voisins se sont mis à chasser des animaux de brousse, comme des antilopes, pour compléter leur alimentation suite à la mort de leur bétail. Nous avions l’habitude d’avoir de la pluie tous les trois mois, maximum cinq mois sans pluie. Mais maintenant, cela a empiré et nous restons jusqu’à une année complète sans pluie. En temps normal, notre source d’eau principale est ces bacs qui se remplissent quand il pleut. Désormais, nous parcourons environ 40 à 50 km pour obtenir une goutte d’eau.

 

Ma famille avait 62 chèvres avant, mais quand la sécheresse est arrivée les pâturages ont commencé à manquer et les maladies ont affectées la plupart d’entre elles. Mon mari en a vendu 7, c’était le seul moyen pour pouvoir acheter à manger et obtenir un traitement pour les autres animaux malades. Après avoir acheté la nourriture nécessaire pour le ménage, ses amis lui ont conseillé d’aller acheter des médicaments de qualité à la boutique vétérinaire CAGA-RUBUC, le seul magasin vétérinaire disponible ici, qui est soutenu par Action contre la Faim.

Deux agents communautaires en charge de la santé animale ont pris des médicaments et sont venus avec lui à la maison. Mon mari, comme d’autres éleveurs, les ont souvent persuadé de traiter pour eux tous les animaux malades en promettant de payer la dette à la saison prochaine, à la fin de la sécheresse. Malheureusement, 28 chèvres sont mortes d’une maladie inconnue et maintenant nous avons 22 chèvres très faibles. Ce qui m’inquiète le plus, c’est de savoir comment mon mari va rembourser cette dette et en même temps subvenir aux besoins du ménage. Nos chèvres ne sont plus vendables, personne ne les achète.

Par chance, il a entendu par un voisin qu’une organisation appelée Action contre la Faim était arrivée à Quracjome pour enregistrer les familles touchées par la sécheresse. Il a immédiatement été chercher les anciens du village, pour leur demander si les équipes pouvaient venir dans sa maison pour voir si sa famille remplissait les critères. C’est comme ça que nous sommes devenus bénéficiaires des programmes d’Action contre la Faim. »

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