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« Échanger avec les élèves me donne de l’énergie ! »
Afin de sensibiliser au mieux les écoliers, collégiens et lycéens français participant à la 18e édition de la Course contre la Faim aux problématiques de la faim dans le monde, les bénévoles participent à une séance de formation sur les programmes développés par Action contre la Faim au Burkina Faso.
Alors que la formation des bénévoles aux séances de sensibilisation a commencé partout en France, nous vous proposons de découvrir le témoignage de Philippe, bénévole depuis 7 ans, qui prend part au combat d’ACF tout au long de l’année.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’être bénévole?
Avant de prendre ma retraite il y a 6 ans, j’envisageais déjà de donner de mon temps à une association mais plutôt dans l’humanitaire. C’est ainsi qu’en contactant différentes organisations, j’ai trouvé une annonce sur le site d’ACF qui recherchait des bénévoles pour faire des séances de sensibilisation dans des collèges et lycées sur la faim dans le monde dans le cadre d’une opération appelée « la Course Contre la Faim ».
J’ai donc commencé quelques séances en prenant des jours de congé la dernière année de mes activités et j’ai décidé de renouveler cette opération.
Présenter le problème de la Faim (le plus grand fléau de notre humanité), les causes, les conséquences, la terrible réalité des chiffres et discuter avec les collégiens de « qui peut agir », les rendre attentifs aux informations, échanger avec eux, c’est pour moi la plus belle réponse à mes interventions. Et si certaines journées paraissent éprouvantes (près de 100 interventions l’année dernière), elles me donnent à chaque fois plus d’énergie pour faire passer des messages.
Il m’arrive aussi d’être touché lorsque des enseignants me remercient de la clarté de l’intervention et de leur encouragement dans la démarche.
Je me sens engagé aussi longtemps que je pourrai car sensibiliser des élèves, les ouvrir à un problème d’actualité aussi grave peut amener à changer leur perception des choses, voire modifier leur comportement ou leur orientation car les jeunes d’aujourd’hui sont l’avenir de demain ; et ils auront en main notre futur.
