Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
À la Une
cette année, la France accueille le 45ème sommet du G7 le 24, 25, 26 août à Biarritz. Le président Macron a choisi comme thèmes principaux la lutte contre les inégalités, le renforcement de la démocratie et la lutte contre le réchauffement climatique.
Face à ces thèmes, impossible de ne pas parler de la faim et des 821 millions de personnes qui en souffrent. La faim est la première des inégalités. Pierre Micheletti, Vice-Président d’Action contre la Faim, Coresponsable du master Politiques et Pratiques des Organisations Internationales à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble répond à nos questions.
Tout d’abord, il n’est pas anodin que la France préside ce G7, ce qui lui donne donc une voix particulière. Le discours encourageant du Président Macron devant l’Assemblée Générale des Nations Unies en Septembre 2018 semble d’ailleurs être un bon début.
La lutte contre la faim doit être une des priorités lors des discussions car la question de la faim dans le monde fait tout simplement partie intégrante du mandat du G7. Il s’agit donc de le réaffirmer.
Les dirigeants ne peuvent ignorer cette question alors que la faim est l’un des pourvoyeurs majeurs des flux migratoires dans le monde, eux-mêmes au cœur des discussions internationales.
"La lutte contre le réchauffement climatique, pourvoyeur majeur de la faim dans le monde, doit être une des priorités du G7."
Oui.
Evidemment, le G7 n’est que le G7 et certains poids lourds concernés par les sujets abordés ne sont toujours pas conviés aux discussions. Je pense notamment aux pays de l’OPEP, la Chine ou la Russie très impliqués dans le réchauffement climatique ou encore l’Inde, toujours très touchée par la faim. L’attitude de certains pays membres à l’égard de leurs engagements, comme les Etats-Unis vis-à-vis de l’environnement, montre aussi que le G7 est l’occasion de faire un point sur les engagements de chacun, et ce notamment sur la thématique de la faim.
C’est pour ces raisons que le G7 est une bonne opportunité pour resserrer les rangs entre les sept pays impliqués, avant d’élargir les discussions à de nouveaux membres.
La première mesure serait d’atteindre les objectifs du sommet de Gleneagles de 2005 concernant l’Aide Publique au Développement sur le continent Africain.
Une seconde mesure serait de mettre en place un mécanisme permettant d’atteindre les objectifs de la COP21 et menant à la transition énergétique des pays en développement, indispensable pour lutter contre la faim.
La lutte contre le réchauffement climatique, pourvoyeur majeur de la faim dans le monde, doit être une des priorités du G7.
Tout ce qui fait l'actualité de notre Action : articles, événements, témoignages, communiqués de presse…