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L’importation du conflit depuis le Nord du Nigéria vers le Sud du Niger aggrave la situation humanitaire sur place en faisant pression sur la population locale et les ressources disponibles. A la frontière entre les deux pays, près de 100 000 personnes, Nigérians et Nigériens, ont besoin d’une assistance humanitaire. ACF a lancé une intervention d’urgence dans la région de Diffa, pour répondre aux besoins en eau, hygiène et assainissement.
« La situation est très préoccupante. Aux réfugiés nigérians et rapatriés nigériens, qui se sont établis au Nigéria à la recherche de prospérité et qui maintenant retournent chez eux, s’ajoute la population de la région de Diffa » signale Montse Escruela, coordinatrice des programmes santé et nutrition de la cellule Urgences d’ACF.
La spirale de violences générée par Boko Haram et la réponse militaire de la coalition composée du Nigeria, Niger, Cameroun, Tchad et Bénin alimentent les déplacements de population. L’état d’urgence a été décrété dans la région par le gouvernement nigérien le 10 février. Entre 500 et 1000 personnes traversent chaque semaine la frontière par crainte de nouvelles violences du groupe armé.
Suite à l’intensification du conflit qui s’est étendu aux villes de Diffa et Bosso au Niger, l’évaluation faite par ACF révèle des problèmes d’approvisionnement alimentaire, d’accès à l’eau, à l’assainissement et aux services de santé. La fermeture des marchés, des centres de santé et la paralysie économique participent à l’aggravation de la situation. En première ligne, les femmes, enceintes et allaitantes, et les enfants sont les plus vulnérables. Le risque d’épidémie est actuellement non-négligeable au sein de la population. « Le manque d’infrastructures d’assainissement a un impact direct sur les risques de transmission de maladies, comme le choléra par exemple » explique Montse Escruela.
Selon le programme alimentaire mondial (PAM), 23,5% des enfants de 6 à 23 mois souffraient de sous-nutrition en novembre dernier. Une situation nutritionnelle déjà préoccupante, qui risque de s’aggraver aujourd’hui. Dans la région de Diffa, 69% de la population court un risque d’insécurité alimentaire. Le manque de nourriture oblige 40% des familles à réduire leurs rations quotidiennes. La région de Diffa, dans le sud du Niger, a toujours dû faire face à une insécurité alimentaire récurrente et des problèmes de malnutrition au sein de sa population. Une situation aggravée à partir de 2013 par l’arrivée massive des populations fuyant les attaques du groupe armé Boko Haram dans le nord du Nigeria.
Suite aux mouvements de réfugiés en provenance du Nigeria, la pression augmente sur la population locale et sur les ressources disponibles. Les services sanitaires, l’accès à la nourriture et aux structures de santé, déjà limités, sont submergés. La réponse d’ACF, financée par la Coopération espagnole et les donateurs, soutient plus de 15 000 personnes et participe à la construction, la surveillance et la désinfection des points d’eau, la promotion et la distribution de kits d’hygiène ainsi que des sessions de sensibilisation à l’hygiène. Action contre la Faim travaille au Niger depuis 1997 sur des programmes de nutrition dans les régions de Maradi et Tahoua. En 2014, nos interventions en matière de nutrition, de sécurité alimentaire et d’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène ont bénéficié à plus de 275 000 personnes.
Porte-parole disponible pour interview
Contact presse: Agnes VARRAINE-LECA
avarraineleca@actioncontrelafaim.org
01 70 84 72 22 / 06 70 01 58 43
Photographie Copyright: : Gonzolo Höhr, ACF Spain – Niger
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