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À la Une
Une partie de l’équipe d’urgence composée d’une douzaine d’experts est arrivée au Népal. Leur mission est de mener des évaluations rapide des besoins humanitaires de première urgence afin d’engager des activités d’approvisionnement en eau, de mise en place de moyen sanitaire – toilette et kit d’hygiène personnel – de sécurité alimentaire ou encore de santé mentale. Pour aider à cela du matériel de première urgence est également en cours d’acheminement.
Du matériel de première urgence en accès à l’eau est en cours d’acheminement
11 tonnes de matériel sont prêtes à partir depuis à Roissy CDG (Aéroport de Paris), en partance en fonction de la capacité logistique du vol affrété par le CDC ce soir.
L’aéroport de Katmandou est saturé : il faut renforcer sa capacité logistique. Action contre la Faim démultiplie les canaux d’arrivée pour entrer sur le territoire dévasté. Depuis l’Inde par la route, ou le Bangladesh par les vols commerciaux, les personnels arrivent à Katmandou en fonction de l’accessibilité de l’aéroport et de la réorganisation du trafic aérien dont la capacité est réduite depuis le séisme.
L’accès du matériel de premiers secours et des professionnels internationaux de sauvetage est prioritaire dans un premier temps. Il faut absolument augmenter la capacité d’accueil de l’aéroport dès maintenant pour que toute l’aide nécessaire arrive très rapidement, notamment les réponses en eau, hygiène et assainissement.
L’eau et l’hygiène : les priorités.
A cette heure, l’eau commence à manquer dans la capitale. Au-delà de la quantité c’est la qualité qui va rapidement devenir problématique et on ignore encore l’ampleur des dégâts sur les réservoirs et les canalisations. Le risque est réel pour les victimes de la catastrophe : regroupés à plusieurs familles sous une tente, ou restés sans abri, les rescapés ont besoin d’eau potable et de sanitaires au cœur des villes. Dans les zones rurales plus éloignées, les évaluations manquent pour le moment.
« D’expérience personnelle, c’est une situation très similaire au séisme qui a touché le Pakistan en 2005. Au-delà des villes, c’est une vaste région rurale et montagneuse qui est touchée. Bien que les témoignages fassent encore défaut – faute d’accès et de communication – il est certain que les dégâts sont considérables », témoigne Vincent Taillandier, Directeur des opérations pour Action contre la Faim.
Les zones rurales, isolées, doivent recevoir une assistance humanitaire dès que possible. Rappelons que la population népalaise vit et travaille majoritairement en milieu rurale (80%). C’est là que la majorité des sinistrés attendent une assistance.
« Compte tenu de leur légèreté, lorsqu’ils se sont effondrés, les habitats en montagne ont été, espérons, moins meurtriers qu’en ville. Mais la situation des Népalais ruraux n’est pas pour autant facile. Privés de leur maison, de leur réserve alimentaire et d’accès à l’eau – un séisme de cette magnitude a certainement détruit les captages – ils sont dans une grande précarité. Comme ce fut le cas au Pakistan, l’acheminement de l’aide sera difficile et longue, il nécessitera des moyens héliportés mais aussi des convoyages plus traditionnel à dos d’âne », analyse Vincent Taillandier.
Porte-parole joignables à Paris et au Népal
Contact : Karima Zanifi – kzanifi@actioncontrelafaim.org – 01 70 84 72 37 / 07 60 56 07 16
Photographie : Crédit Thomas Gonnet
Népal
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