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Les parties civiles s’indignent de la lenteur des enquêtes

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Au soir du lundi 31 décembre 2007, une voiture d’ACF a été prise pour cible par des tirs dans la ville de Ruyigi, à l’est du Burundi. A son bord, Agnès, 31 ans, psychologue en mission au Burundi, et Aude, infirmière nutritionniste, ont été blessées. Agnès succombera malheureusement à ses blessures pendant son transport à l’hôpital de Gitega. Quant à Aude, elle n’a toujours pas retrouvé l’usage complet de son bras. Des plaintes ont été déposées au Burundi et en France, suite à quoi deux enquêtes, l’une burundaise, l’autre française, ont été diligentées.

 

Le point sur les enquêtes

 

 

 

 

 

L’enquête au Burundi et le déplacement d’enquêteurs français sur les lieux du crime au printemps 2008, ont permis d’identifier diverses pistes devant être approfondies. Un second déplacement d’enquêteurs français au Burundi a alors été prévu par la justice française mais plus d’un an et demi après, nous sommes toujours dans l’attente de ce déplacement sans qu’aucune date précise ne nous ait été à ce jour officiellement communiquée.

 

 

 

 

 

S’il est indéniable que les enquêtes menées par les autorités burundaises et françaises ont progressé au cours de la première année d’investigation, cette deuxième année nous laisse devant un constat inquiétant ; nous assistons à une stagnation progressive de la recherche de la vérité et de l’exploitation des différentes pistes d’enquête.

 

 

 

 

 

Si l’association continue de saluer le progrès de la coopération entre les autorités françaises et burundaises ainsi que le soutien du Ministère des Affaires Etrangères et de l’Ambassade de France au Burundi, elle rappelle que cela ne suffit pas à faire progresser l’enquête.

 

 

 

 

 

Les progrès immédiats souhaités par les parties civiles

 

 

 

 

 

Action contre la Faim qui demeure profondément choquée par ce crime à l’encontre de son personnel humanitaire exige, aux côtés des familles d’Agnès Dury et d’Aude Staine, que tout soit mis en oeuvre afin d’élucider ce crime odieux, et demande :

 

 

 

 

 

1. Que les enquêtes française et burundaise progressent parallèlement, indépendamment des délais qui leur sont propres, tout en se nourrissant mutuellement de leurs éventuelles avancées. En effet, les parties civiles sont déconcertées par l’absence d’évolution majeure dans les enquêtes au cours de l’année 2009, que ce soit en raison de l’importance des délais administratifs et judiciaires, ou du manque de ressources spécifiques aux deux enquêtes.

 

 

 

 

 

2. Que le départ des enquêteurs français pour le Burundi soit officiellement annoncé et qu’une date précise soit fixée. Il est urgent d’agir pour éviter la perte d’informations essentielles à la résolution de l’affaire. En effet, le temps passant, l’enquête devient plus complexe, car les éléments de preuve s’effacent et les témoignages sont de moins en moins précis.

 

 

 

 

 

3. Que les justices française et burundaise ne négligent aucune piste dans la poursuite des enquêtes, afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances ayant mené à ce drame.

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