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Haïti

Les habitants des Gonaïves ont tout perdu

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Un bilan matériel désastreux, des populations en état de survie

Plus de 13 000 maisons ont été endommagées ou détruites tandis que 65 000 familles sont sinistrées. Le réseau d’eau de la ville –déjà très endommagé avant les passages des 4 ouragans- est désormais totalement inutilisable : l’eau est contaminée et impropre à la consommation.

Dès les premières intempéries, les populations des quartiers des Gonaïves les plus touchés par les inondations ont trouvé refuge dans les quartiers situés plus au nord, dans des abris officiels (église, écoles, bâtiment publiques, etc.), dans des abris de fortune ou chez des proches. Ils seraient environ 150 000 personnes à s’être ainsi déplacées. De nombreuses infrastructures ont été détruites ou endommagées (ponts, routes, etc.) et la ville des Gonaïves est restée totalement coupée du monde pendant plusieurs jours. Les conséquences immédiates rencontrées par les équipes d’ACF sur place sont notamment de nombreux cas de diarrhées dues à une absence prolongée d’accès à l’eau et à la nourriture.

 

Les prix des vivres augmentent, les habitants ont tout perdu

Alors que la ville se remet doucement du traumatisme subi, la vie tente de reprendre son cours. Mais les habitants des Gonaïves ont souvent tout perdu, petit bétail, stocks alimentaires, maisons détruites ou inondées. L’urgence est désormais au nettoyage des maisons comme des rues pour que les déplacés puissent durablement se réinstaller chez eux. Mais le matériel manque cruellement.

Les vivres et denrées de base sont toujours peu disponibles sur les marchés de la ville ou des alentours et leurs prix grimpent rapidement (riz, maïs, huile, haricot, etc.) du fait notamment de l’augmentation des coûts de transport (de nombreuses routes sont encore coupées). A l’extérieur de la ville, en zone rurale, les cultures ont été totalement ravagées et l’absence de futures récoltes va avoir des répercussions à moyen terme sur la disponibilité de nourriture et sur les prix aux Gonaïves.

 

Pour ACF, priorité à l’accès à l’eau…

Dans les jours qui ont suivi le passage de l’ouragan Ike, Action contre la Faim a concentré les efforts de son équipe d’urgence et de ses équipes déjà sur place sur la mise en place de distributions d’eau potable. Aujourd’hui, ACF gère l’approvisionnement de 15 points de distribution d’eau (kiosques ou réservoirs souples) qui sont alimentés en permanence par 5 camions citernes. Trois stations de potabilisation d’eau prêtées par Aquassistance ont été mises en fonction avec le soutien de leurs techniciens afin de produire directement de l’eau potable. Parallèlement, les équipes d’ACF vont procéder à la distribution de 10 000 jerricans (indispensables pour la collecte de l’eau aux points de distribution). Ces programmes ont été rendus possibles grâce au soutien financier d’Unicef, de la Ville de Paris et des fonds propres d’ACF.

 

Les équipes sur place envisagent désormais différentes pistes d’intervention afin de redonner aux populations les plus vulnérables la capacité de se nourrir et leur offrir de meilleures conditions d’hygiène et d’assainissement.

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