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Irak-ACF-LysArango-Village-1024x683 © Lys Arango pour Action contre la Faim

À la Une

Irak

Nos équipes travaillent auprès des habitants de Mossoul Est

« Le risque est réel, il y a des traces de balles sur tous les immeubles. Mais les gens sont dans la rue, les business reprennent, ici ou ailleurs, ce qui m’étonne toujours c’est cette résilience. Quand il y a une frappe aérienne, toi tu sursautes, eux ne l’entendent même plus. C’est devenu la normalité », témoigne Julien, de retour de Mossoul où il intervenait au sein du Pool urgence d’Action contre la Faim

Certaines infrastructures du réseau d’eau ont été touchées par les bombardements. Les deux pompes principales qui alimentaient la ville ont été détruites. Pour nos équipes, il faut à la fois délivrer de l’eau propre qui permette de boire et de conserver des pratiques d’hygiène salubres, mais aussi passer à la reconstruction.

Action contre la Faim organise des rondes de distribution d’eau quotidiennes au plus près des habitations. Les livraisons sont faites à domiciles dans les quartiers identifiés après une évaluation des besoins et de l’accès à l’eau.

 

Iraq-ActionFaim-LysArango-FSL25 Lys Arango pour Action contre la Faim

Lys Arango

Après avoir défini une zone vulnérable et relevé les besoins, nos équipes distribuent à tous les foyers 10l d’eau par personne et par jour. Ce sont 50 à 70 camions qui chaque jour distribuent 120 000 litres d’eau.

Des programmes en santé mentale et pratiques de soins auprès des populations sont prévus. Julien témoigne « ça se voit dans leurs yeux, dans leur démarche : ils sont complétement traumatisés ». Des activités de ‘cash transfer’ sont également prévues pour permettre aux foyers les plus vulnérables de rembourser des dettes contractées pour payer le loyer, l’eau ou la nourriture au plus dur de la violence.

« Avant de rentrer dans Mossoul, nous savions qu’il y aurait des zones de vulnérabilité. On avait déjà une idée des besoins. Tout comme nous avions une idée des risques : si on accepte de les prendre, c’est qu’il y a urgence. Le risque sécuritaire est élevé, mais il est justifié par l’impact humanitaire que nous pouvons avoir. »

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