Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
À la Une
Les défis de la sous-nutrition : atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement
La réduction de la mortalité infantile est un des enjeux majeurs des Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés en 2002 par l’ONU et plus de 20 organisations internationales. Dans la continuité de ses actions de lutte contre la faim, le gouvernement népalais met en œuvre des politiques concrètes. Pour réduire la sous-nutrition et la mortalité infantile liée, le gouvernement népalais, le Programme Alimentaire Mondial, l’UNICEF et Action contre la Faim ont mis en place une campagne de détection de sous-nutrition et de sensibilisation aux bonnes pratiques de soins et de nutrition.
Les équipes d’Action contre la Faim mènent une action de grande ampleur sur l’ensemble du district de Saptari, dans la région du Terai à l’est du Népal. Suite à un engagement signé en février par les autorités sanitaires népalaises, le Programme Alimentaire Mondial, l’UNICEF et Action contre la Faim, une vaste campagne de détection de la sous-nutrition chez les enfants de moins de 5 ans est déployée sur le terrain depuis mi-avril.
L’ensemble des acteurs de la chaîne se mobilise pour éradiquer le phénomène d’ici à 2017 selon un plan d’envergure régionale puis nationale. Ce sont plus de 35000 enfants qui ont participé à la détection. Un taux de 4,7% de malnutrition aigüe sévère a été relevé et plus de 1600 enfants sont désormais pris en charge dans les programmes de nutrition.
Un des plus grands défis pour Action contre la Faim est de sensibiliser aux impacts de la sous-nutrition dans le pays car on estime à 400 000 le nombre d’enfants en situation de malnutrition aiguë. « Nous constatons l’accent mis sur la malnutrition chronique, ce qui est important, mais nous avons l’impression que la malnutrition aiguë n’est pas traitée avec la même importance », souligne Shashwat Saraf, directeur pays au Népal.
La détection des cas de sous-nutrition demeure prioritaire pour intervenir le plus tôt possible auprès des populations concernées. On obtient ainsi de meilleurs résultats sur le long terme en matière de santé publique et de réduction de la mortalité. 15% des enfants de 6 mois à 5 ans du district de Saptari ont participé à cette étape dans 4 centres de santé.
Menée conjointement avec la division santé infantile du Ministère de la santé et de la population, la campagne s’articule en plusieurs temps:
L’information aux familles dans les districts ciblés
Elles reçoivent un courrier officiel les invitant à se présenter avec tous les enfants de 6 mois à 5 ans dans un centre hospitalier à une date fixe, des messages radios sont relayés localement, des appels par mégaphone sont diffusés au plus près des lieux de vie.
Le jour de la détection
Les équipes d’Action contre la Faim reçoivent enfants et parents, principalement des mères, sensibilisent à la sous-nutrition infantile et à ses conséquences puis détectent les cas de sous-nutrition. On définit l’état de sous-nutrition d’un enfant selon les critères établit par le Programme Alimentaire Mondial et la méthode dite du ratio poids/taille, qui compare le poids attendu d’un enfant selon sa taille et son âge.
L’intégration aux programmes nutritionnels d’Action contre la Faim
Les mamans sensibilisées aux bonnes pratiques de soins et de nutrition, dont l’allaitement et la diversification alimentaire en fonction de l’âge de l’enfant. Le défi est de convaincre les mères de donner à l’enfant une alimentation adaptée aux besoins nutritionnels de l’enfant pour que les cas de sous-nutrition n’empirent pas”
Les principales causes de la sous-nutrition au Népal sont la disponibilité des denrées, l’accès aux aliments et leur qualité. La disponibilité ainsi que les habitudes de la population constituent un élément-clé de la réduction des risques de sous-nutrition. “Le défi est de convaincre les mères de donner à l’enfant une alimentation adaptée à ses besoins nutritionnels pour que les cas de sous-nutrition n’empirent pas”, explique Ojaswi Acharya, médecin d’Action contre la Faim.
Les équipes, appuyées par les services de santé nationaux, doivent néanmoins faire face aux difficultés rencontrées par les mères et les familles, dont l’accès aux centres, pour le bon suivi du traitement des enfants. Sensibiliser la population, soigner les enfants et surmonter les difficultés font partie de la lutte pour éradiquer la faim. Prendre des mesures ambitieuses dès maintenant peut mettre fin aux décès d’enfants liés à la sous-nutrition.