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Selon le rapport de Sécurité Alimentaire élaboré par Action contre la Faim, depuis un mois, ce sont des milliers de familles guatémaltèques qui manquent cruellement de deux denrées alimentaires de base, le maïs et le haricot, menaçant ainsi l’état nutritionnel d’une grande partie de la population.
Les responsables ? Les pluies et les sécheresses de ces deux dernières années qui ont touché la région. Conséquences ? Les récoltes diminuent et la pression sur les prix des aliments sur les marchés locaux s’accroît.
Des milliers de familles menacées par la crise alimentaire dans la zone du “couloir sec”.
Plus de 90 % des familles de la zone du “couloir sec” interrogées (zone qui traverse le Guatemala depuis la capitale jusqu’à la frontière avec le Honduras et qui s’étend, plus bas, jusqu’au Nicaragua) assurent que les réserves en haricots sont presque épuisées. Au cours des derniers mois, la réduction drastique des récoltes a fait augmenter de 35 % les prix du maïs et du haricot dans la région.
« Tous les ans, entre juin et août, peut subvenir une pénurie alimentaire qui précède la récolte suivante. Mais cette année, cette période est survenue trois mois plus tôt » explique Marie Bernárdez, Responsable du programme sécurité alimentaire pour Action contre la Faim. Cela constituera une épreuve difficile pour les mécanismes d’adaptation traditionnels des familles : elles vont devoir réduire le nombre de rations quotidiennes, consommer des aliments moins chers et donc moins nutritifs, et en dernier recours, vendre des biens et des effets personnels.”
« Résoudre ce problème en distribuant des sacs de nourriture n’est pas la solution la plus appropriée à ce contexte. Action contre la Faim préfère mettre en place des solutions plus pérennes qui favorisent l’autonomie des populations comme par exemple des programmes “d’argent contre travail” qui permettent aux plus vulnérables d’obtenir des revenus en échange de travaux réalisés pour la communauté. « Offrir un emploi temporaire non qualifié respecte plus la dignité des individus que de distribuer de la nourriture », assure José Luis Vivero, coordinateur d’Action contre la Faim en Amérique centrale.
Par ailleurs, Action contre la Faim demande au Secrétariat à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition guatémaltèque (SESAN) de reprendre le programme de recherche sur les cas de malnutrition aiguë. Il s’agit de se déplacer au sein des communautés pour surveiller l’état nutritionnel des enfants âgés de moins de cinq ans, les plus vulnérables face à la pénurie alimentaire.
Selon les Nations Unies, l’Amérique Latine et plus particulièrement le Guatemala comptent parmi les zones qui n’ont pas réussi à réduire la faim en 2010.
Les sites d’observation mis en place par Action contre la Faim et d’autres organisations internationales émettent régulièrement un rapport sur la disponibilité, l’accès et la consommation alimentaire dans 60 points du pays. Pour réaliser ce rapport, Action contre la Faim recueille des données dans les départements de Chiquimula, Jalapa et El Progreso.
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