Faire un don

Votre navigateur internet n'est pas à jour.

Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.

20120805-074-somalie-ken-2011-08-04-1.jpg © Eric Dessons pour Action contre la Faim

À la Une

Le gouvernement respectera-t-il ses engagements ?

20120805-074-somalie-ken-2011-08-04-1.jpg © Eric Dessons pour Action contre la Faim

« Nous avons instauré un dispositif financé par la taxe sur les transactions financières, qui permettra à deux millions d’enfants au Sahel de bénéficier d’un accès aux soins, afin de traiter les conséquences de la malnutrition.» Ainsi le Ministre Pascal Canfin s’exprimait-il à l’Assemblée Nationale au moins de juin, réitérant l’engagement pris devant la communauté internationale  de s’attaquer à ce grand fléau infantile, qui touche près de 60% des enfants dans certaines zones du Sahel.

http://www.pascalcanfin.fr/17/06/2013/trois-fronts-engages-par-la-france-pour-lutter-contre-la-malnutrition/

A peine trois mois plus tard, le gouvernement vient de revenir sur sa promesse : les fonds issus de la TTF (taxe  sur les transactions financières) financeront  bien l’accès aux soins de santé pour les enfants au Sahel. Mais le dispositif en cours d’élaboration pour la  mise en  œuvre de ce programme ne garantit pas que ces fonds facilitent l’accès au traitement des enfants malnutris.

Ce recul est un très mauvais signal donné au monde, alors que la France s’est fixé comme objectif d’être leader sur la scène internationale dans ce domaine. Ce retournement est aussi un très mauvais signal concernant l’importance que le gouvernement entend vraiment donner à cette problématique. Alors que la sous-nutrition est reconnue comme un l’un des plus grands problèmes de santé et un obstacle majeur au développement, la France n’y consacre pas plus de 2% de ses dépenses  au titre de l’aide publique au développement.

Pourtant, dans un contexte de fortes contraintes budgétaires, le gouvernement entend mieux dépenser son aide en concentrant ses efforts sur des interventions dont les impacts seront déterminants. En effet, la sous-nutrition est à la fois un drame individuel pour ceux qui la subissent ou en meurent et un fardeau économique pour les pays qu’elle touche. En 2012, un panel d’économistes mondiaux parmi les plus renommés, dont quatre prix Nobel, se sont réunis à Copenhague pour répondre à la question suivante :

Quelle est manière la plus intelligente, la plus cohérente et la plus rentable

de dépenser 75 milliards de dollars pour répondre

aux grands défis du monde et réaliser le bien être de l’humanité ?

Leur réponse :

Il faut investir dans la nutrition et la lutte contre la faim !

 

Notre gouvernement le prendra-t-il en compte au moment d’orienter les fonds issus de la taxe sur les transactions financières?

 

 

Contact : Julia Belusa. jbelusa@actioncontrelafaim.org  01 43 35 82 22

Restez informés de nos dernières nouvelles