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Une journée avec les équipes d’ACF à Erbil

Les récents combats dans plusieurs régions du Nord de l’Irak ont provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes et une forte détérioration de la situation humanitaire. Action contre la Faim travaille dans les gouvernorats d’Erbil et de Dohuk.

Il est 8h30, l’air est déjà étouffant à Erbil et le pâle soleil matinal ne fait pas oublier une température qui frôle déjà les 40°.

La porte d’entrée du bureau d’Action contre la Faim s’ouvre et se ferme au rythme des arrivées. Une trentaine de personnes se rassemblent rapidement autour d’une grande table. La première réunion de la journée commence, c’est le « point sécu » quotidien. Quelles sont les dernières nouvelles au Nord de l’Irak ? Y a t’il eu des déplacements importants de population ? De nouveaux lieux potentiellement accessibles ? Des routes fermées ? Tout le monde livre ses informations dans un mélange d’anglais, de Kurde et d’Arabe.

La réunion s’achève. Victor, le coordinateur terrain valide les futures opérations de la journée avec ses responsables de programme, Simon en eau, assainissement et hygiène et Ardeshir en santé mentale et pratique de soin. Les chauffeurs attendent le moment du départ en sirotant un café dans la cuisine, la logistique s’assure une dernière fois que les kits d’hygiène qui doivent être distribués seront livrés en temps et en heure.

Les équipes d’évaluation partent rapidement, GPS dans une main, questionnaire dans l’autre afin de recenser les besoins des 900 déplacés qui se sont installés dans un centre commercial en construction. Le lieu est étrange. De l’extérieur, tout paraît normal, les gens vont et viennent dans les magasins mais lorsque l’on s’engouffre dans l’escalier qui mène au troisième étage, on peut soudainement croiser 2 hommes qui se pressent, un toilette sur l’épaule. Ils finissent à la hâte d’aménager les appartements des 3 derniers étages pour les familles qui y ont trouvé refuge. Quels sont leurs besoins ? Comment se sentent-elles ? L’équipe écoute, prend note, conseille.

La distribution débute à l’école Shlama. On décharge des kits d’hygiène, aménage un petit bureau. Les 400 personnes réunies dans l’enceinte de l’établissement se pressent autour de l’équipe d’Action contre la Faim. On note les noms, chaque famille repart avec un kit de base comprenant seau, savons, éponges, et autres produits qui font défaut.

Au bureau, c’est l’agitation, les téléphones ne cessent de sonner alors que le ventilateur s’arrête suite à une énième coupure de courant. Il faut gérer les stocks et l’acheminement de l’aide au milieu des candidats qui se pressent pour rejoindre l’équipe en place. L’aggravation de la crise a provoqué une forte augmentation des besoins et de fait de nombreux postes demeurent vacants.

L’équipe revient de la distribution, tout s’est bien passé. En discutant avec les personnes qui vivent dans l’école, ils ont identifié de nouveaux besoins et l’opération continuera dès le lendemain via l’acheminement de 14m3 d’eau.

 

Par Florian Seriex

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