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Family returns to their home in Beit Lahya, northern Gaza strip

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Gaza

Une évaluation humanitaire révèle des besoins alarmants en eau et denrées alimentaires

Family returns to their home in Beit Lahya, northern Gaza strip

Paolo Lubrano, directeur pays d’Action contre la Faim dans les Territoires palestiniens occupés, constate l’étendu des dommages subis par les infrastructures dans le nord de Gaza. « Certains quartiers de Gaza ont été complètement rasés. La population n’a ni électricité, ni eau. Nos équipes travaillent déjà sur la planification de la réponse immédiate à cette situation. « 

 

Environ 1,5 millions de personnes à Gaza voient leur accès à l’eau entravé, soit la quasi-totalité de la population.

 

La plupart des habitations et abris collectifs sont alimentés en eau potable via des camions citerne même si le cessez-le-feu a permis d’effectuer de petites réparations des infrastructures liées à l’eau.

 

La capacité de stockage de l’eau est très limitée, les points d’eau des villages et petites villes ne fournissent pas assez d’eau pour la population et la situation des familles qui ont quitté leurs maisons est chaque jour plus préoccupante.

 

« Dans notre réponse en eau et assainissement, nous faisons la distinction entre l’eau destinée à un usage ménager qui doit être chlorée mais pas dessalée, et l’eau potable afin de pouvoir utiliser une partie de cette eau dans les réseaux de distribution. La production locale de chlore est extrêmement faible et nous avons beaucoup de difficultés à trouver de l’eau potable », déclare Paolo Lubrano.

 

Au-delà de l’accès à l’eau, la disponibilité des produits de première nécessité et des denrées alimentaires ne suffit pas à répondre aux besoins de la population.

 

Les magasins et les marchés sont de moins en moins capables de répondre à la demande croissante. « Les prix des denrées alimentaires augmentent rapidement pendant que l’argent dont les familles disposent diminue, ce qui augmente le risque qu’une crise alimentaire se produise. Même si aucun cas de sous-nutrition ne nous a encore été signalé, nous craignons que cela change à moyen terme », analyse Paolo Lubrano.

 

Aux personnes déplacées qui ont besoin d’une aide alimentaire s’ajoutent désormais les agriculteurs et les pêcheurs : leurs moyens de subsistance ont été complètement détruits.

 

 

 

Porte-parole disponible pour interview et réactions

 

Plus d’informations sur les programmes en cours ici 

 

 

 

Contacts presse

 

Karima Zanifi – 01 70 84 72 37 – kzanifi@actioncontrelafaim.org

 

 

 

Urgences et jours fériés : 06 70 01 58 43 

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