Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
À la Une
Les catastrophes naturelles entrainent une détérioration brutale de l’accès à l’eau et à l’assainissement, qui met rapidement en péril la sécurité sanitaire des populations affectées. Les pays les moins avancés (PMA) et les pays en développement sont les plus touchés par ces catastrophes, tant par leur fréquence que par le nombre de victimes.
Au Bangladesh comme à Haïti, les catastrophes naturelles ont des conséquences dévastatrices. Chaque année, les saisons cycloniques traversent champs et villages et causent de nombreux dégâts et de pertes humaines. Face aux séismes et aux défis climatiques, les réponses sont multiples et transversales. Il faut préparer les populations afin qu’elles puissent résister aux catastrophes, notamment en formant les communautés, en les préparant à l’évacuation, en les aidant à construire ou à reconstruire des infrastructures adéquates (abris, écoles, latrines, centres de santé) mais aussi en renforçant les capacités des autorités locales.
Les digues, les réservoirs, le profilage des rivières, toutes ces mesures structurelles protègent les habitants des évènements les plus récurrents. Mais l’on ne parvient jamais à faire une digue plus haute que la plus haute vague… Il faut alors apprendre à vivre avec le risque. C’est le but des mesures non-structurelles, qui portent sur la réduction de l’exposition et de la vulnérabilité des populations, l’amélioration de leurs capacités à faire face, la culture et la mémoire du risque, les systèmes d’alerte précoce.
Là est le sens du cadre d’action de Hyögo adopté en 2005. Parmi les 5 piliers qui le composent, le 4ème reste sous représenté et sous financé en termes de projets. Or, si l’on y regarde de plus près il s’agit incontestablement d’un pilier important car il porte sur la réduction de la vulnérabilité des populations par le développement : Réduire la pauvreté dans les pays à risque, c’est réduire de facto la vulnérabilité des populations et améliorer leur capacité de résistance aux chocs.