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Diarrhées, poliomyélite, typhoïdes, hépatite A, infections parasitaires : les maladies causées par un environnement sanitaire précaire, notamment par l’absence de latrines, sont nombreuses et dramatiques. La diarrhée tue à elle seule 2,2 millions de personnes par an dont 1,8 million d’enfants dans le monde, ce qui en fait la deuxième cause de mortalité infantile après la pneumonie. Pour faire reculer ce fléau, Action contre la Faim agit dans une trentaine de pays par l’installation de latrines, accompagnées d’infrastructures d’accès à l’eau, ainsi que par la sensibilisation à l’hygiène.
La « tourista », cette désagréable compagne connue de bien des voyageurs, est souvent mise sur le compte du changement alimentaire. Erreur ! Dans 80% des cas, cette diarrhée est liée à une contamination bactérienne ou virale, véhiculée notamment par l’eau, mais aussi par les insectes comme les mouches qui, promenant sur leurs pattes des résidus de substances fécales, les déposent sur les aliments, les mains, les visages
Pas très appétissant, n’est-ce pas Et pourtant, cet exemple illustre l’importance de l’assainissement pour la santé. L’installation de latrines est, à ce titre, essentiel. Aujourd’hui, 2,6 milliards de personnes, soit 40% de la population terrestre n’ont pas de toilettes ! Plus d’un milliard de personnes défèquent en plein air, avec les préjudices tant en terme de santé que de dignité, voir de sécurité pour les femmes.
Pour faire reculer ce fléau, Action contre la Faim installe des latrines en contexte d’urgence et de développement. En Haïti par exemple, mille latrines ont été installées depuis le séisme, bénéficiant à 80 000 personnes. Action contre la Faim intervient également hors situations d’urgence, comme en Mongolie.
Désertant les steppes mongoles en raison des changements climatiques qui dévastent les troupeaux, des milliers de « migrants » affluent vers la capitale mongole, Oulan Bator, et se regroupent dans des bidonvilles périphériques : les « quartiers de yourtes ». Cet exode rural n’est pas sans effet : ces zones périurbaines ne disposent ni d’infrastructures ni des services de base tels que l’assainissement ou l’eau courante. Ces zones représentent de plus l’exutoire des déjections et des eaux usées du centre ville. Ceci engendre des conditions de vie extrêmement difficiles, accrues par la rudesse du climat, ainsi que l’augmentation de maladies, dont l’hépatite A.
Dans ce contexte, ACF a mis en place depuis plusieurs années un programme visant à améliorer les conditions sanitaires dans ces quartiers afin que les migrants jouissent d’un accès durable à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement. L’organisation a notamment mis en place un atelier de production de latrines de « nouvelle génération ». Le principe : des toilettes permettant une « diversion » (séparation) de l’urine. Ce procédé permet de séparer les déchets solides et liquides, ce qui limite les odeurs mais, surtout, est adapté à un climat ou tous les écoulements sont bloqués durant 7 mois de l’année en raison du froid. Moins de volumes d’excreta, moins de rotation de camions de vidange, c’est aussi moins d’argent dépensé et moins de pollution de l’environnement!
Pour que ces nouvelles latrines soient appréciées et acceptées sur tous les plans, un programme de recherche sur le prix, le design, et l’aménagement intérieur modulable des cabines et la vidange des toilettes est en cours. Parallèlement, des séances de sensibilisation à l’hygiène sont menées. Les résultats sont au rendez-vous. Selon l’étude menée l’an dernier, 80% des personnes ciblées par ces séances se sont approprié les pratiques d’hygiène permettant d’éviter les maladies hydriques. La fréquentation des toilettes a elle aussi augmenté.
Contact presse : Christina LIONNET : clionnet@actioncontrelafaim.org
01.43.35.82.37
ou Julia BELUSA : jbelusa@actioncontrelafaim.org
01.43.35.82.22