Faire un don

Votre navigateur internet n'est pas à jour.

Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.

logo_action_contre_la_faim-272.png

À la Une

Décédés faute de traitements

logo_action_contre_la_faim-272.png

Pour y mettre fin, il ne suffit pas d’assurer la sécurité alimentaire par une régulation des prix et l’augmentation de la production agricole. Il faut :

 

 

 

    • Assurer que les politiques agricoles, de sécurité alimentaire et de développement fassent de l’impact nutritionnel un objectif prioritaire : assurer l’accès à une nourriture en quantité mais aussi en qualité et diversité suffisante, permettant de maintenir le corps en bonne santé.

 

    • Assurer que toutes les personnes sous-nutries aient accès à un traitement.

 

 

 

Décédés faute de traitement

 

 

Aujourd’hui, moins de 10% des enfants atteints de sous-nutrition aiguë sévère ont accès à un traitement.

POURQUOI ? Plusieurs freins expliquent le manque d’accès aux soins, notamment :

 

    • La méconnaissance de la maladie, de ses symptômes et de la fa çon dont elle doit être soignée : aujourd’hui la sous-nutrition aiguë sévère n’est pas reconnue pleinement comme une maladie ; méconnue, elle est peu et mal diagnostiquée ;

    • Les moyens mis en place pour la combattre sont donc insuffisants : formation du personnel et matériel sommaires voire inexistants, structures de prise en charge trop rares et souvent surchargées….

    • Les difficultés d’accès sont importantes : centres nutritionnels trop éloignés, manque de moyens de locomotion pour y parvenir…

    • Le coût de l’accès au traitement EST souvent prohibitif : la gratuité du traitement est de ce fait essentielle. Cependant, le fait d’emmener un enfant malade dans un centre nutritionnel peut représenter d’autres coûts : transport, frais de vie hors du domicile habituel… L’impossibilité pour de nombreuses mères de laisser seuls leurs autres enfants pour accompagner le malade dans un centre parfois éloigné peut également empêcher l’accès aux soins…

 

Alors que plus d’1/3 des décès d’enfants âgés de moins de cinq ans sont liés à la sous-nutrition, il est indispensable que les Etats et la communauté internationale se mobilisent pour assurer une meilleure prévention et un accès universel au traitement de la sous-nutrition.

 

 

 

Restez informés de nos dernières nouvelles