De la destruction à un état de sans-abris à Katmandou

Photographies © Daniel Burgui Iguzkiza / ACF

Après le tremblement de terre, DilKumar Thapa Magar, 30 ans, et tous les membres de sa famille ont fui Sindhupalchok. A la suite du tremblement de terre, sa maison et ses fermes ont été détruites. A Katmandou, ils ont rejoint Manisha Gurung, qui est venue de la vallée de Gorkha. Une semaine après le tremblement de terre, ils vivent encore dans la rue, dans une tente de fortune, sans vêtements propres, ni assez d’eau et de nourriture pour survivre dans la capitale du Népal. Leur lieu d’habitation étant dans l’une des zones les plus touchées par le séisme, ils ont peur de retourner chez eux. Dans cette zone, le taux de destruction a atteint jusqu’à 90%. On dénombre une personne sur quatre des personnes décédées être originaire de cette région.

Action contre la Faim évalue depuis ces derniers jours les besoins des populations à Katmandou. Dans les prochains jours, une de nos équipes va se diriger dans la ville natale de Dilkumar, à Chautara, dans le district de Sindhupalchok, au nord-est de Katmandou. Nos équipes vont y apporter des soins et de l’aide nutritionnelle pour les bébés, les mères allaitantes et les personnes les plus vulnérables. Nos équipes vont aussi travailler, en étroite collaboration, avec l’équipe de Médecins du Monde France, qui va fournir des soins de santé et soignera les blessés. Nous allons également travailler avec l’équipe de Solidarité Internationale, qui va fournir des solutions pour les besoins en eau et hygiène. Ce travail commun des ONG devrait permettre de couvrir tous les besoins de la population dans cette région.