Faire un don

Votre navigateur internet n'est pas à jour.

Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.

Christophe Da Silva pour Action contre la Faim © Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

À la Une

Tchad

Conflits, climat et manque de ressources

Enclavé entre la Libye, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, la République centrafricaine et le Soudan, le Tchad fait face à de multiples défis. Crise du Nord-Est Nigeria sur le Lac Tchad, effets du changement climatique, crise nutritionnelle et sanitaire, depuis 1982, Action contre la Faim répond aux besoins des populations. Classé 186ème   place sur 189 pays listés par l’Indice de développement humain 2017, et acteur clé dans la lutte contre les groupes armés, le Tchad demeure un contexte complexe en proie à une crise humanitaire prolongée.

 Sur une population totale de 15,8 millions de personnes, la moitié soit près de 7,6 millions d’individus, vivent dans une zone affectée par une crise humanitaire et 4,3 millions ont besoin d’assistance. En parallèle les chiffres de la sous-nutrition sont en hausse, 2,2 millions de personnes en souffrent. Parmi elles, 942 000 enfants dont 350 000 qui souffrent de de malnutrition aigüe sévère, la pire forme qui soit.

Pénuries au Sahel

Dans les régions du Kanem et du Bar-El-Ghazal, les populations tchadiennes – entre sédentaires, nomades et semi-nomades – luttent pour assurer leur subsistance dans un environnement quasi-désertique où la rareté des ressources naturelles et le manque d’investissement dans les domaines de l’eau et de la santé compromettent le quotidien.

Nos équipes travaillent à la fois sur une réponse immédiate aux besoins immédiats comme l’accès aux soins de santé primaires pour les enfants et les femmes enceintes et allaitantes dont la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère mais aussi sur des programmes de long terme afin de soutenir les personnes dans le développement de compétences et d’activités génératrices de revenus permettant de sortir du cercle vicieux de la survie au jour le jour.

Le Lac Tchad en conflit

Suite à la crise humanitaire du Lac Tchad en 2015, nous intervenons auprès des réfugiés nigérians, des déplacés internes tchadiens et des populations hôtes. Présentes dans les camps de réfugiés et de déplacés, nos équipes mettent en place des forages, construisent des latrines, distribuent des kits d’hygiène tout en dépistant et prenant en charge la sous-nutrition des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes.

En parallèle, nous soutenons les populations, et particulièrement les jeunes, à travers le projet RESILAC, « Redressement Economique et Social Inclusif du Lac Tchad »[1]. En participant à des chantiers de réhabilitation de biens communs comme des zones agricoles ou des barrages, tout en étant formés et soutenus au développement de l’activité de leur choix, les personnes participent à la reconstruction du tissu social et au redressement économique dans un contexte de conflit.

Christophe Da Silva pour Action contre la Faim © Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

Christophe Da Silva pour Action contre la Faim © Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

1/2

Intégration des réfugiés 

En 2014, le conflit en République centrafricaine entraînait la fuite de milliers de personnes hors des frontières du pays rejoignant les exilés des années précédentes. Plus de 104 000 centrafricains vivent aujourd’hui au sud du territoire tchadien. Certains sont là depuis une dizaine d’années. Pour répondre à cette situation de déplacement prolongé lors du dernier afflux de 2018, lorsque 22 000 nouvelles personnes sont arrivées, une approche de « villagisation » a été adoptée par la communauté humanitaire.

Action contre la Faim soutient les réfugiés centrafricains, les retournés tchadiens et les populations hôtes à travers des activités de moyens d’existence comme le soutien au développement de petits commerces. Nos équipes soutiennent également les structures de santé comme l’Unité nutritionnelle thérapeutique de l’hôpital de Goré, qui assure la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère, en termes d’infrastructures comme la réhabilitation des bâtiments, la construction d’incinérateur, l’installation de générateur pour pallier aux coupures d’électricité, tout en formant et appuyant le personnel médical.

 

En 2018, Action contre la Faim a soutenu 375 054 bénéficiaires. Nos programmes sont soutenus par l’Union européenne, la Coopération Britannique, La Coopération Canadienne ; l’Agence française de développement (AFD), l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (SIDA), la Direction du développement et la coopération suisse (SDC), et le Programme Alimentaire Mondial (PAM).

 

 


Sources

[1] En consortium avec CARE et le Groupe URD, le projet RESILAC vise à apporter une réponse mêlant urgence, réhabilitation et relèvement dans la région du lac Tchad (frontalière du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad) – zone affectée par une crise économique et sociale, des chocs climatiques récurrents et une crise sécuritaire d’ordre régional. Le projet a reçu le soutien de l’Agence française de développement et de l’Union européenne (via le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique).

Restez informés de nos dernières nouvelles