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un mois après, Mocoa toujours privée d’eau
Un mois est passé depuis qu’une coulée de boue a ravagé la ville de Mocoa (Putumayo, sud de la Colombie) et fait 328 morts. Même si la solidarité locale et les organisations humanitaires ont répondu aux besoins immediats de presque 17.000 personnes affectées, la population dépend encore de l’aide.
Notre équipe à Putumayo – présente dans la zone depuis 1997 – s’est rendue à Mocoa seulement quelques heures après le désastre. Dans l’urgence, nous avons pris en charge 3.000 personnes.
« Dès le début, nous avons coordonné notre réponse avec les institutions de la région, tout en leur fournissant un soutien et une assistance technique. Aussi bien pour la gestion de l’information que pour l’acheminement de l’aide humanitaire » explique José Luis Barreiro, directeur d’Action contre la Faim en Colombie.
« Notre réponse a mis l’accent sur la réhabilitation des points d’eau et la distribution de filtres, de kits d’hygiène et de réservoirs, ainsi que des moustiquaires, des matelas, des couvertures et de la nourriture. »
Néanmoins, « un mois après la tragédie les besoins sont toujours là. Notre équipe sur le terrain percoit de plus en plus d’anxiété au sein la population qui attend toujours des solutions », signale Jose Luis.
L’eau, l’hygiène et l’assainissement restent une priorité, puisque toutes les infrastructures d’eau de la ville ont été complètement détruites lors de la catastrophe. Pour l’instant les besoins en eau potable sont couverts à l’aide de camions-citernes, mais ce système normalement provisoire risque de continuer encore pendant 3 mois.
Nous restons également attentifs pour éviter la propagation de maladies liées à l’eau comme la dengue ou le choléra.
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