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Blocus de Gaza

6 ans déjà

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Les Gazaouis ont vécu les pires années de leur histoire. Alors que le blocus, imposé par Israël en 2007, entame sa septième année, nombre d’entre eux se demandent s’il prendra fin un jour. Et les mots manquent de substance pour refléter son impact dévastateur sur la population.

Agriculture, pêche, entreprises qui employaient autrefois en nombre, sont des secteurs décimés et près de 80% de la population dépend désormais de l’aide internationale. Pour se faire une idée, cela correspond à 80% de la population de Barcelone, où à la moitié de celle de Madrid qui nécessite désormais une aide extérieure pour survivre.

Mais le blocus, c’est aussi l’impossibilité pour la majorité des Gazaouis de voir leurs proches en Cisjordanie, à quelques kilomètres de là. Pour certains, cela fait même désormais 12 ans qu’ils n’ont pu s’aventurer hors de Gaza, depuis que des restrictions de déplacement ont été imposées durant la deuxième Intifada. Les ouvriers qui travaillaient sur des chantiers en Israël, comme les saisonniers, n’ont pas quitté Gaza depuis des années, et  même dans un état de santé critique, il est extrêmement difficile d’obtenir un laisser-passer pour des patients qui ne peuvent être correctement soignés sur place.

Pêcheurs et agriculteurs doivent aussi faire face à d’autres problèmes. S’ils s’approchent un peu trop des clôtures frontalières ou des limites maritimes imposées par Israël, les risques de représailles sont très élevés. L’électricité et le combustible nécessaire à sa production font cruellement défaut, avec le risque d’un impact sur le traitement de l’eau et son approvisionnement. Ces 6 dernières années ont également été marquées par de graves violences, en 2009 et en 2012, mettant en pièce les bâtiments et leurs occupants. Reconstruire est un processus long et difficile. Les restrictions sur les importations ne permettent pas un approvisionnement normal et les hommes sont profondément marqués. Tout le monde craint qu’une nouvelle vague de violence balaie à nouveau ces efforts de reconstruction.

ACF s’emploie à garantir le minimum vital pour les familles les plus démunies, afin qu’elles aient du pain sur leur table et de l’eau potable.

Nous connaissons la seule solution qui permettra à la population d’améliorer son niveau de vie : la fin du blocus.

Les Gazaouis ne peuvent pas vivre 6 années de plus dans cet enfer.

Le blocus de Gaza doit cesser !

 Louise Finan Advocacy and Communications Coordinator

Tal el Soltan Camp, Rafah, Gaza

Tal el Soltan Camp, Rafah, Gaza © Brigitte Grignet

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