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À la Une

Assassinat d'Agnès

plus d’un mois après, l’enquête n’a toujours pas réellement démarré

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Suite à l’attaque armée qui a coûté la vie à Agnès Dury et a grièvement blessé une de ses collègues le lundi 31 décembre au soir à Ruyigi dans l’est du Burundi, une enquête a été ouverte au Burundi et en France, par dépôt de plainte avec constitution de partie civile.

 

En France…

 

Le parquet de Macon (d’où est originaire Agnès) a été saisi. L’autopsie du corps d’Agnès a été effectuée à son retour en France et un projectile est en cours d’analyse. Deux des témoins directs du meurtre – les deux expatriées présentes avec Agnès dans la voiture- ont été interrogées en France, ainsi que deux responsables d’ACF.

Les autorités burundaises ont formulé une demande d’entraide judiciaire auprès des autorités consulaires françaises afin d’obtenir un appui en matière d’expertise scientifique. Nous attendons toujours que les autorités françaises mettent à disposition de la justice française tous les moyens nécessaires pour que la lumière soit faite sur cette affaire. En effet, selon les informations dont nous disposons, la juge saisie de l’affaire n’aurait toujours pas désigné d’expert scientifique. De même, nous espérons que des enquêteurs français pourront rapidement se rendre au Burundi pour interroger d’éventuels suspects et témoins.

 

Au Burundi…

 

Dans les premiers jours qui ont suivi le drame, la police burundaise s’est saisie de l’affaire. En effet, plusieurs personnes ont rapidement été interpellées et interrogées et des perquisitions d’armes ont été organisées dans le quartier où s’est déroulé le drame. Néanmoins aucune piste crédible de responsabilité n’a été identifiée. Il semblerait que l’enquête en soit maintenant au point mort : aucune analyse balistique n’a été menée, que ce soit sur les armes saisies ou sur le véhicule dans lequel se trouvait Agnès. Nous espérons vivement qu’une collaboration renforcée avec la justice et les experts français permettra à la justice burundaise de relancer au mieux l’enquête.

 

 

Plus d’un mois après l’attaque, Action contre la Faim déplore le manque de collaboration entre la justice française et la justice burundaises afin de faire toute la lumière sur ce drame.

ACF, les victimes et leurs familles seront reçues par le ministère des affaires étrangères cette après-midi.

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