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L’incendie a détruit des maisons, des biens et des documents importants, notamment des cartes d’identité et de données, qui permettent aux réfugiés Rohingyas de travailler et d’avoir accès à la nourriture et aux services essentiels à Cox’s Bazar. De nombreuses personnes, en particulier des enfants, ont été séparées de leur famille alors qu’elles couraient pour trouver la sécurité dans un chaos et une confusion absolus.
Les chocs et le stress répétés ont provoqué un pic des besoins en santé mentale. Les équipes d’Action contre la Faim sont sur le terrain et travaillent sans relâche pour fournir une première aide psychologique, en plus de distribuer des repas chauds, de réhabiliter les installations et les points d’eau, et de réunir les familles.
Lorsqu’ils ont fui le Myanmar, Ismael s’est engagé à servir en tant que leader communautaire connu sous le nom de Majhi. « Aider les gens me donne de l’espoir », dit-il. « Cela me permet de continuer à avancer ».
En tant que Majhi, il ressent une grande responsabilité à l’égard de sa communauté. Au lendemain de l’incendie, il n’a pas pu s’empêcher de penser aux victimes prises au piège dans le feu – et à ce qu’il aurait pu faire de plus pour les aider : « J’aurais pu agir rapidement… J’étais sûr que l’incendie n’atteindrait pas notre bloc ».
Les équipes de travailleurs psychosociaux d’Action contre la Faim ont été déployées pour offrir des conseils et un soutien à des centaines de personnes comme Ismael, qui doivent faire face à des sentiments de culpabilité, de colère, de peur, et plus encore, à la suite de ce nouveau traumatisme. Au cours de sa séance, Ismael a commencé à comprendre à quel point ses sentiments étaient normaux. À mesure qu’il se livrait au psychologue, il a commencé à se sentir un peu plus léger.
Des chocs violents et mortels continuent de frapper la communauté Rohingya, laissant des traces profondes sur l’ensemble de la société, en particulier sur les enfants. Les camps de réfugiés sont le dernier recours pour les communautés persécutées, qui n’ont nulle part où aller. La communauté humanitaire, ainsi que d’autres acteurs clés, doivent rechercher des solutions durables et dignes pour les Rohingyas déplacés. En attendant, les camps de réfugiés doivent être reconstruits de manière plus sûre afin de prévenir de futurs incendies et autres dangers.
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