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Appel pour un accès aux populations victimes de la crise

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Suspension de la majorité des activités d’ACF dans le NRS

 

 

 

Suite aux violences intercommunautaires qui ont éclaté dans l’Etat du Rakhine début juin, Action contre la Faim (ACF) a décidé d’évacuer ses équipes délocalisées et  expatriées de Maungdaw, Buthidaung et Sittwe, tout comme l’ensemble des acteurs humanitaires internationaux. Les programmes mis en œuvre dans la zone comprennent des centres de nutrition accueillant près de 30 000 enfants malnutris par an, l’amélioration de l’accès à l’eau, la construction de latrines, l’augmentation et la diversification de la production agricole et des revenus des familles, ainsi que le renforcement des pratiques de soin et d’hygiène. Basée dans le nord de l’Etat Rakhine depuis 1995, ACF se voit obligée de suspendre, pour la première fois, la plupart de ses programmes d’assistance, ce qui signifie notamment une suspension de soins pour près de 5 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë qui étaient actuellement sous traitement. Aujourd’hui seuls deux centres permettant l’hospitalisation des personnes atteintes de la forme la plus grave de malnutrition fonctionnent encore, sans lesquels ces bénéficiaires seraient en danger de mort immédiat. 

 

 

 

Emergence de nouveaux besoins humanitaires

 

 

 

En étroite collaboration avec les agences et organisations internationales présentes au Myanmar, ACF suit les évolutions dans la région et se tient prête à intervenir dès que la sécurité de ses équipes pourra de nouveau être assurée. Les combats intercommunautaires entravent l’approvisionnement des marchés et les déplacements dans l’Etat Rakhine, faisant craindre des pénuries alimentaires dans les jours à venir. Selon les autorités, plus de 30 000 personnes ont en outre dû fuir leur maison et se retrouvent sans abri, sans accès à l’eau potable et à l’assainissement, en pleine saison des pluies. Cette situation critique pourrait entraîner rapidement une augmentation de la malnutrition et des maladies hydriques, dans un contexte où le système de santé se trouve extrêmement restreint. Les organisations humanitaires telles qu’ACF ont un devoir d’assistance aux populations en dehors de toute question religieuse, ethnique ou politique.

 

 

 

L’apaisement des tensions et l’accès des acteurs humanitaires dans la zone sinistrée apparaissent aujourd’hui essentiels à la prise en charge des populations vulnérables quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse. 

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