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À la Une
Le 6 août dernier, 17 travailleurs humanitaires d’Action contre la Faim étaient découverts abattus sur leur base de Muttur, à l’Est du Sri Lanka. Au mois de novembre de nouvelles étapes de l’enquête criminelle ont été franchies. Dans le même temps, le Président de la République a pris l’initiative d’une commission d’enquête sur les principales violations des droits humains commises au Sri Lanka. Par ailleurs, alors que la situation humanitaire ne cesse de se dégrader et que les besoins des populations grandissent, Action contre la Faim a décidé de reprendre ses activités dans les zones de conflit.
Où en est l’enquête ?
Des besoins humanitaires de plus en plus urgents
Par ailleurs, face à la dégradation rapide de la situation humanitaire et conformément à son mandat d’urgence, Action contre la Faim a décidé de reprendre ses opérations au Sri Lanka. ACF avait annoncé le gel de l’ensemble de ses programmes à la suite du massacre de Muttur. La réouverture d’une base devrait intervenir dans les jours à venir dans le district de Batticaloa, l’une des régions les plus affectées par le conflit et qui compte plus de 75 000 déplacés. Alors que les combats se poursuivent et que l’aide arrive de manière intermittente, ACF mettra en oeuvre des programmes dans plusieurs camps d’urgence de la zone. Ces programmes visent à apporter de la nourriture et répondre aux besoins vitaux de14 000 personnes d’une part, et à approvisionner en eau potable et améliorer les conditions d’hygiène de plus de 6 000 déplacés d’autre part. En effet, face à la dégradation de la situation, des cas de malnutrition aigue ont été relevés dans la province selon de récentes enquêtes.
A noter : un colloque-débat sur les « humanitaires en danger » est organisé le vendredi 8 décembre de 14h à 18h à l’initiative des grandes ONG françaises dans les locaux de l’IEP de Paris (renseignements et inscription : www.actioncontrelafaim.org ).
Dans le cadre de l’enquête, deux audiences ont été tenues au mois de novembre au cours desquels les rapports d’autopsies ont été transmis au Juge en charge de l’instruction. Des balles retrouvées à l’intérieur des victimes lors de l’autopsie conduite au mois d’octobre en présence d’un observateur australien ont également été remis sous scellés au magistrat. Celui-ci doit maintenant fixer une date pour un examen balistique de ces éléments qui devrait être mené par des experts sri lankais en présence d’observateurs australiens. Une nouvelle audience aura lieu le 6 décembre prochain.
De son coté, le Président de la République sri lankaise, M. Mahinda Rajapakse, a pris l’initiative d’une commission d’enquête officielle composée de 8 personnalités sri lankaises et d’observateurs internationaux. Celle-ci est chargée de faire la lumière sur les 15 violations des droits humains les plus flagrantes commises au Sri Lanka depuis août 2005 – dont le massacre de Muttur envers les personnes d’Action contre la Faim – et devrait commencer ses activités mi-décembre. Une telle démarche pourrait témoigner d’une volonté d’assurer une certaine transparence dans le respect de la souveraineté de l’Etat sri lankais sous réserve :
Action contre la Faim souhaite que le Conseil des Droits de l’Homme à Genève soit régulièrement informé des travaux de cette commission.
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