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À la Une

2,6 milliards de personnes n'ont pas accès aux toilettes

la conférence de Washington est une occasion décisive d’y remédier

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L’absence de toilettes : un fléau mondial

 

 

 

Geste banal pour une majorité d’entre nous, aller aux toilettes demeure un luxe pour un tiers de l’humanité tandis que 1,8 millions de moins de cinq ans en meurent chaque année. La diarrhée est la deuxième plus grande cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et 50% des cas de malnutrition sont liés à des maladies hydriques.

 

 

 

Une aide inappropriée

 

Selon une étude réalisée par l’ONU (Global Annual Assessment of Sanitation and Drinking-Water (GLAAS)), seulement 42% de l’aide apportée en termes d’eau et d’assainissement parvient effectivement dans les zones où les populations en ont le plus besoin, c’est-à-dire dans les pays à plus faibles revenus. De même, 16% seulement de cette aide est affectée aux interventions relatives aux « services de base » destinés aux plus nécessiteux, en baisse de 11% par rapport aux chiffres d’il y a cinq ans :

 

    • Sur la période 2006 – 2008, la Jordanie a reçu en moyenne une aide de $500 par personne sans accès à l’eau, contrairement au Tchad qui n’en a reçu que $3.

 

    • Sur la période 2006 – 2008, la Géorgie a reçu en moyenne une aide de $250 dollars par personne sans accès à l’assainissement, contrairement au Népal qui n’en a reçu qu’un dollar USD.

 

    • Le financement du secteur de l’eau et de l’assainissement – qui pourrait éviter 88% de ces décès liés aux maladies hydriques – a chuté à cause de la baisse de la part consacrée à l’eau et à l’assainissement dans l’aide globale (qui est passée 6,3% à 4,7%).

 

 

 

Le RV de Washington : une opportunité politique décisive

 

Bien que ce scandale constitue à la fois un risque majeur en termes de santé publique, un fort vecteur de pollution de l’environnement, un frein au développement économique et un affront à la dignité humaine à grande échelle, les effort fournis pour résoudre la crise ont été largement insuffisants.

 

La réunion de haut niveau débutant, demain, vendredi 23 avril à Washington réunit trente ministres et décideurs des pays développés et en développement afin de s’engager en faveur d’une action financière et politique pour s’attaquer de front à cette crise oubliée, dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le Développement. Ces décisions pourraient empêcher des millions d’enfants de mourir de diarrhée, libérer des lits d’hôpital, donner aux jeunes filles notamment la chance de poursuivre leurs études, aux mères la possibilité de gagner leur vie au lieu d’avoir à marcher pendant des heures pour aller chercher de l’eau et relancer les économies des pays en développement. La campagne à laquelle Action contre la Faim participe invite les pays participant à cette réunion de haut niveau à oeuvrer afin d’apporter au moins 70% de leur aide aux pays à faibles revenus, et d’investir les ressources complémentaires dans les pays les plus pauvres. Lors de cette réunion, seront également remises les signatures des plus de 62 000 personnes qui soutiennent cette campagne sur www.endwaterpoverty.org

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