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1 habitant sur 10 boit une eau avec laquelle vous ne laveriez pas votre voiture !

Difficile à croire, lorsqu’il nous suffit de tourner un robinet pour déverser des litres d’eau traitée. Au même moment, à l’autre bout du globe, la situation est bien différente.

Il y a un mois, ce sont des trombes d’eau qui se sont abattues sur Madagascar. Les rafales de vents ont atteint jusqu’à 200km/h et des pluies torrentielles se sont abattues pendant plusieurs jours sur la région. Ces deux éléments ont entraîné la hausse du niveau de la mer qui a envahi des centaines de kilomètres carré de territoire et la rupture de la digue qui protégeait une partie de la ville de Tuléar du fleuve Fiherenana (en images ici). Bilan : de très fortes inondations qui ont balayé sur leur passage maisons, cultures, puits, écoles, centres de santé…

Très vite les équipes ont conclu au besoin urgent en eau potable: les puits avaient été contaminés dans les villages et les personnes rassemblées dans les sites de regroupement spontanés avaient besoin d’eau pour boire, se laver… Le 27 février, un avion affrété par ACF a donc atterri à Tuléar avec, à son bord, 15 tonnes de matériel d’eau et d’assainissement.

Dès le lendemain, les premiers réservoirs d’eau étaient installés dans les sites de déplacés avec un approvisionnement régulier grâce à la mise en place d’une station de traitement et de stockage de l’eau et des rotations de camions équipés de citernes pour remplir ces réservoirs à partir de la station. Aujourd’hui, 3 semaines après le cyclone, ce sont 90 m3 d’eau qui sont ainsi distribués chaque jour dans 5 camps accueillant des personnes déplacées.

Cyclones, raz de marée et autres pluies torrentielles font des ravages. Les populations se retrouvent prises au piège, sans eau potable au milieu de centaines de milliers de litres d’eau stagnante et croupie. En utilisant ces eaux, la probabilité de développer diverses maladies (choléra, malaria) explose et les populations, déjà démunies doivent affronter un fléau supplémentaire.

N’oublions pas que chaque année plus de 2,5 milliards de personnes, soit 47% de la population mondiale, n’ont pas accès à des installations sanitaires de bases et que 780 millions de personnes boivent encore de l’eau provenant de sources non potables.

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