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À la Une

Haïti

Bilan trois mois après le séisme

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Aujourd’hui, ACF vient en aide à plus de 100 000 Haïtiens à Port au Prince et dans ses environs.

 

 

Point sur les activités menées par ACF

 

Même si toutes les catégories sociales ont été frappées par le séisme, trois mois après la catastrophe, il s’agit pour ACF de privilégier celles qui étaient déjà en difficulté avant et qui auront donc d’autant plus de mal à se relever d’une telle catastrophe. Cette notion d’un ciblage des populations les plus vulnérables est au coeur de notre démarche.

Grâce à ses 27 ans de présence en Haïti, l’ensemble des actions proposées par ACF intègre des éléments tels que la réduction de l’exposition aux risques, le contexte environnemental, les fragilités structurelles, la volatilité de la sécurité et le soutien aux structures haïtiennes existantes.

 

 

Chiffres clés à Port-au-Prince et ses environs :

 

    • Accès à l’eau potable : 880 000 litres d’eau potable fournis à plus de 80 000 personnes par jour.

 

    • Assainissement : plus de 600 latrines systématiquement aménagées avec des stations de lavage des mains et entretenues par des employés locaux recrutés dans les camps.

 

    • Nutrition : plus de 1 000 mères et leurs nourrissons accueillis dans 15 tentes « maman-bébé ». Mise en place de 4 points de traitement de la malnutrition aigue sévère dans la ville.

 

    • Soutien psychologique : activités de soutien psychologique proposées à l’ensemble de la population au vu des besoins immenses dans ce domaine.

 

    • Distributions : Déjà près de 100 tonnes de biscuits hautement protéinés distribuées à 40 000 enfants de moins de 5 ans.

       

 

Plus de 7 400 kits de première nécessité (couverture, bâches, seaux, savon…) distribués à plus de 40 000 personnes. Au total, 15000 kits devraient ainsi être distribués à plus de 80 000 personnes.

 

 

    • Relance économique : plus de 4400 personnes ont bénéficié d’activités de « cash for work » visant à nettoyer les rues (ce qui est crucial avant l’arrivée de la saison des pluies). Près de 10 000 personnes devraient en bénéficier d’ici fin juin.

 

    • Sécurité alimentaire : mise en place d’un programme de bons alimentaires (produits frais) pour 15 000 familles (plus de 80 000 personnes) vivant dans les sites de regroupement.

 

Ces activités sont menées de manière simultanée et intégrée dans une quarantaine de camps à Port au Prince, Leogane, Mergié et Gressier, afin de créer un véritable « cercle vertueux » qui permet aux personnes frappées par ce séisme d’éviter d’être touchées par la faim et la malnutrition.

 

 

Activités menées à Port-de-Paix et Gonaïves :

 

Plus de 500 000 sinistrés ont quitté Port-au-Prince pour venir se réfugier dans leurs familles en province, ce qui a accru les besoins dans le reste de l’île. Les équipes d’ACF présentes sur Gonaïves et Port de Paix, ont donc dans un premier temps renforcé les programmes déjà en cours avant le séisme : traitement de la malnutrition sévère, gestion des déchets, installation de latrines, distribution d’eau potable, support technique et logistique des hôpitaux et centres de santé et soutien psychologique. Par ailleurs des programmes de « cash for work » et de soutien à des activités génératrices de revenus sont en cours d’élaboration dans la région de Gonaïves (Artibonite) pour soutenir une relance de l’agriculture et de l’économie locale.

 

 

 

Les défis : une ville à reconstruire, des habitants à protéger et un pays à soutenir

 

Depuis le séisme des centaines de sites de regroupement se sont spontanément créés à Port-au-Prince. L’arrivée de la saison des pluies constitue l’inquiétude principale, car tous les sinistrés n’auront pas d’abri étanche et décent pour se loger. Par ailleurs, les pluies vont détériorer les conditions sanitaires et vont augmenter considérablement les risques de maladies.

 

Par ailleurs, la question fondamentale de la relocalisation des sinistrés dans des grands camps à l’extérieur de Port au Prince pendant le temps de la reconstruction ne fait pas pour l’instant l’unanimité. En effet, les sinistrés préfèrent souvent rester en centre ville afin de pouvoir bénéficier des opportunités d’emplois. ACF insiste sur le fait que les choix de ces personnes devront être respectés, et s’inquiète de la façon dont les mouvements de populations s’organiseront.

 

Enfin, au-delà de la destruction physique des infrastructures de la capitale, c’est l’ensemble des institutions du pays qui ont été ébranlées par le séisme du 12 janvier.

 

Sur les huit millions d’habitants que compte Haïti, plus de cinq millions seraient affectées directement ou indirectement par le séisme. Il est donc fondamental pour tous les acteurs sur place d’intervenir également dans les provinces et de soutenir la reconstruction des institutions haïtiennes.

 

 

 

Bilan financier

 

La mission d’ACF en Haiti a aujourd’hui un budget de 19.2 millions d’euros qui sera consacré en partie à la première phase d’urgence (soit jusqu’à juillet) mais aussi et surtout à des projets à plus long terme qui vont s’étaler sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Près de 30% de ces fonds, soit 5.5 millions d’euros, proviennent de dons privés. Au 31 mars, près de 4 millions d’euros avaient été dépensés.

 

Pour en savoir plus, lire le dossier « Haiti, 3 mois après le séisme : Poursuivre les actions d’urgence et participer au relèvement économique, social et psychologique ».

 

 

 

Contacts presse

 

 

 

    • Contact urgence et jours fériés : 06 70 01 58 43 / 06 70 01 58 34

 

 

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