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Haut-Karabagh

Réfugiés du Haut-Karabagh : se construire une nouvelle vie sur le long terme

Cette aide, qui a pu être fournie grâce au financement de l’AECID (Agence espagnole pour la coopération internationale au développement) pendant quatre mois (d’octobre 2023 à janvier 2024), comprenait la distribution d’allocations en espèces et des services de santé mentale et de soutien psychosocial aux réfugiés.

Le projet a fourni des allocations à usages multiples à 150 foyers qui, pendant deux mois, ont pu accéder à 40 000 drams arméniens par mois (soit environ 90 euros) pour s’acheter de la nourriture, des articles d’hygiène et des produits ménagers de base. De plus, des services de soutien psychosocial ont été fournis à 250 foyers.

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Les bénéficiaires se trouvent dans des zones urbaines de la province du Syunik, comme Goris ou Sisian, ainsi que dans les communautés rurales de Tegh et de Tatev. La province de Syunik a été l’une des plus touchées par l’arrivée de grands groupes de réfugiés : en septembre, elle est devenue la porte d’entrée en Arménie pour plus de 100 000 personnes déplacées fuyant le conflit du Haut-Karabagh.

P&T, notre partenaire en Arménie, était au départ « une organisation axée sur le soutien au développement de la société civile et le renforcement des capacités des communautés », explique son directeur exécutif, Artashes Torozyan. Mais lorsque le conflit du Haut-Karabagh a éclaté en 2020, l’organisation a commencé à fournir une aide humanitaire aux réfugiés qui traversaient la frontière arménienne. L’emplacement de ses bureaux, au centre-ville de Goris, était idéal, car les réfugiés pouvaient facilement contacter P&T et lui demander de l’aide. De plus, l’organisation était déjà réputée pour fournir une aide efficace et transparente, ce qui lui a permis de stimuler l’échange d’informations entre les autorités et les collectifs locaux, garantissant ainsi un soutien coordonné aux réfugiés qui en avaient le plus besoin.

L’AECID, de son côté, a concentré ses efforts sur les services de soutien psychosocial (par l’intermédiaire des travailleurs sociaux et du psychologue de P&T) et sur la distribution d’allocations à usages multiples. « C’était la première fois que Partnership and Teaching fournissait des allocations. Une belle expérience qui nous a permis de comprendre à quel point elles étaient efficaces », raconte Artashes. « Les retours de tous les bénéficiaires ont été très positifs et, du côté de l’organisation, nous sommes très fiers d’avoir pu venir en aide aux personnes déplacées de force du Haut-Karabagh, en faisant en sorte de répondre à tous leurs besoins ».

 

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Des services d’accompagnement psychologique à long terme

 

Hasmik Arzumanyan, directeur du bureau de P&T, ajoute que les services de soutien en santé mentale ont eux aussi joué un rôle essentiel dans l’assistance aux réfugiés et à leurs familles. Les centres de P&T offrent des services de soutien psychosocial aux familles qui fréquentent leurs Espaces enfance (des espaces sûrs créés dans des situations d’urgence pour protéger les enfants), notamment une aide à l’éducation des mineurs et une orientation vers une assistance plus spécialisée en cas de besoin. Au départ, il s’agissait de « premiers secours psychologiques » visant à faire face aux conséquences immédiates du conflit. Aujourd’hui, ces centres traitent principalement les problèmes à long terme et les traumatismes durables.

 

Une aide pour se construire une nouvelle vie sur le long terme

 

Depuis l’arrivée des personnes déplacées en septembre 2023, les travailleurs sociaux de notre partenaire local ont évalué les besoins des réfugiés régulièrement, ce qui leur a permis de constater que leurs problèmes les plus courants étaient liés à la nourriture, aux vêtements, aux produits ménagers, aux articles d’hygiène, aux services de santé et au soutien psychosocial. Un bilan qui a été confirmé par une collaboration étroite avec les communautés locales, les autorités et d’autres ONG, notamment afin de garantir que l’intervention humanitaire continue de répondre aux besoins réels. « Je crois que tout le monde à Goris, tant sur le plan individuel que professionnel, devrait soutenir les réfugiés du conflit du Haut-Karabagh », déclare Hasmik.

Le directeur du bureau de P&T reconnaît toutefois que les réfugiés du Haut-Karabagh ont également besoin d’un soutien continu. L’organisation a mené à bien une évaluation pour déterminer la meilleure façon d’utiliser tout financement supplémentaire, et a conclu que les réfugiés recherchent principalement un logement à long terme et de nouvelles opportunités d’emploi, ainsi que des biens physiques tels que des ustensiles de cuisine, de la vaisselle, des meubles et des appareils électroménagers.

 

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