Faire un don

Votre navigateur internet n'est pas à jour.

Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.

wawiba1-1.jpg

À la Une

RDC

Des centaines de milliers de réfugiés à cause de la rébellion

wawiba1-1.jpg

Imaginez :

 

Vous habitez en République Démocratique du Congo.

 

Du jour au lendemain, vous êtes forcé de fuir votre ville natale de Goma, chassé par un groupe rebelle et vous vous retrouvez dans un camp de réfugiés. Quelques jours plus tard, ces mêmes rebelles prennent le contrôle de cette zone et vous force à retourner vers Goma, une ville sans électricité où l’accès en eau potable est probablement inexistant. Ce n’est pas un mauvais rêve : c’est la triste réalité à laquelle la population de la région du Nord-Kivu doit faire face.

 

Depuis le 20 novembre, un groupe rebelle baptisé M23 s’est emparé de Goma et des villes des alentours, tout en menaçant d’augmenter son champ d’action. Depuis que le M23 sévit dans le pays, en avril 2012, on dénombre pas moins de 650.000 déplacés. Les 10 derniers jours marquent une escalade catastrophique avec près de 200.000 réfugiés sur cette seule période.

 

Lorsque les violences ont éclaté, la priorité d’ACF fût d’assurer la sécurité de nos équipes sur le terrain, tout en poursuivant nos programmes humanitaires là où c’est possible. La crise actuelle est très fluctuante, et les mesures de sécurité, ainsi que les restrictions sur les déplacements ralentissent bon nombre de nos opérations. Nous sommes à pied d’œuvre afin d’évaluer les besoins et d’élaborer des plans pour y répondre dès que le climat de sécurité le permettra.

 

Ces derniers mois, nous avons fourni des premiers secours à plus de 190.000 réfugiés entre le Nord-Kivu (dont Goma est la capitale) et la province du Sud-Kivu. Il est primordial d’accroître nos programmes d’urgence dans nos missions de Shabunda, Minova et Bunyakiri afin de répondre aux flux croissants de populations déplacées.  Eau potable, sanitaires autant qu’aliments thérapeutiques prêts à consommer sont autant de besoins afin de traiter les cas de mal nutrition pour les populations à risque.

Restez informés de nos dernières nouvelles