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À la Une

Un mois après le conflit, le point sur l’intervention d’Action contre la Faim

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Avec le déclenchement de la guerre, l’unique centrale électrique de Gaza a cessé de fonctionner ; les lignes électriques et les transformateurs ont été détruits, causant de gigantesques coupures d’électricité. La plupart des puits ont été endommagés ou ne sont plus opérationnels du fait des coupures d’électricité. Au total, plus de 200 000 personnes de Gaza-ville ont été privées d’un accès à l’eau, s’ajoutant aux 20 000 personnes réfugiées dans les abris de l’ONU.

 

 

 

 

 

 

 

Pendant le conflit : pallier l’urgence malgré les difficultés d’accès

 

Le 12 janvier 2009, ACF a débuté ses distributions d’eau potable auprès des foyers hébergeant de la famille ou des amis déplacés à Gaza-ville ou dans les camps de réfugiés Jabalia et Beit Lahia, ainsi qu’auprès des personnes ayant fui dans les centres de l’ONU. Cette réponse rapide a été possible grâce au courage et à l’engagement du personnel gazaouis ACF ainsi qu’aux fonds d’urgence débloqués par la Coopération espagnole.

Avec la proclamation du cessez-le-feu le 17 janvier, les équipes ont pu renforcer leurs actions afin de rétablir au plus vite l’eau courante. Les distributions d’eau ont pu être généralisées aux régions les plus affectées – auparavant hors d’atteintes à cause des combats- bénéficiant à plus de 30 000 personnes. ACF a également fourni 50 000 litres de diesel pour alimenter les stations de pompages des eaux et les puits de la ville de Gaza.

 

 

 

 

 

 

 

Après le cessez le feu : extension des programmes d’urgence et réhabilitation durable

 

Après l’arrêt des bombardements, ACF a immédiatement tenu compte de l’important risque sanitaire causé par le déversement des eaux usées dans les rues adjacentes aux stations d’épuration détruites. ACF a constitué deux équipes de 25 personnes pour nettoyer les rues et les zones habitées, évitant ainsi des conséquences sanitaires dramatiques.

Parallèlement, afin de prévenir d’autres inondations de ce type, ACF a lancé en urgence la réparation d’une lagune de 30 000 mètres cubes d’eaux usées qui débordait sur les lagunes attenantes, entrainant une surcharge inquiétante. Les réparations ont pu être menées à terme le 4 février, mettant cette situation à risque sous contrôle.

 

L’expérience d’ACF à Gaza dans les domaines de l’Eau et de l’Assainissement depuis plus de quatre ans, et le développement d’un solide réseau de partenaires et d’entrepreneurs, ont permis à l’ONG d’assister les personnes démunies de façon efficace et rapide dans les moments les plus difficiles et de soutenir l’UNICEF dans la distribution de kits d’hygiènes et d’eau aux familles dans le besoin.

Un nouveau programme d’urgence a également été mis sur pied : la réparation des infrastructures d’eau et d’assainissement détruites, dans les villes de Gaza, Khan Younis et Rafah, garantissant un accès à l’eau de façon durable.

 

 

 

 

 

 

 

La fin du blocus : un impératif

 

ACF appelle à l’ouverture totale des check points de Gaza afin que la communauté humanitaire puisse acheminer au plus vite le matériel et les pièces de rechange nécessaires à la réparation des dégâts causés par la guerre. La bande de Gaza vit depuis 19 mois sous les restrictions imposées par Israel, qui autorise uniquement l’importation d’articles de bases comme des aliments ou des médicaments. Les outils essentiels au maintien des services publics élémentaires et des infrastructures courantes, tel le ciment et les pièces de rechange, sont toujours interdits. Cette situation a été qualifiée de punition collective et déclarée illégale par le Secrétaire Général de l’ONU et la Commission Européenne.

 

ACF appelle également à la reprise des importations et exportations des biens industriels et agricoles, conditionnant le redémarrage du secteur agricole et privé ; unique garantie pour que les 1,5 million de Gazaouis ne soient plus entièrement tributaires de l’aide internationale.

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