Le 8 novembre 2013, le typhon Haiyan frappait l’archipel des Philippines, tuant 6 000 personnes. 1 an après, la catastrophe affecte encore 14 millions de personnes, dont 1 million de déplacés internes. La situation de la population s’est améliorée depuis les premiers ravages du typhon. Toutefois, la tâche demeure immense.
L’année dernière, la réponse d’urgence a immédiatement pris en charge les besoins les plus urgents: nutrition, sécurité alimentaire, accès à l’eau, …
L’ensemble des organisations internationales d’urgence estimaient à 776 millions de dollars le montant nécessaire aux actions d’assistance à la population. 468 millions ont été déjà perçus, soit 65% du montant total, ce qui a contribué à couvrir les besoins essentiels urgents déclenchés par le typhon.
La reconstruction du secteur productif ainsi que des infrastructures, dont des maisons et des abris à prévoir pour faire face lors d’autres typhons, pourrait prendre jusqu’à 10 ans.
Deuxième pays au monde le plus exposé aux catastrophes naturelles, les Philippines sont frappées par plus de 25 typhons par an.
Au-delà de la reconstruction, le pays doit absolument travailler à l’anticipation des conséquences des catastrophes, récurrentes, de plus en plus fréquentes et chaque fois plus intenses, à cause notamment du changement climatique.
Une bonne gestion des risques pourrait aider à éviter un impact aussi dramatique que celui du typhon Haiyan.
Les projets impliqués dans la démarche de résilience des populations, comprennent:
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le soutien psychosocial orienté vers la nutrition: tentes pour bébés pour promouvoir la reprise de l’allaitement et les soins de base.
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la réhabilitation des points d’eau et des installations sanitaires
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la récupération des moyens d’existence des pêcheurs touchés
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les transferts de fonds pour promouvoir la récupération des moyens d’existence
Les équipes d’Action contre la Faim travaillent aux Philippines depuis 14 ans. L’intervention de l’ONG après le typhon Haiyan compte plus de 350 personnels, assiste plus de 600.000 personnes et représente un volume de 21 millions d’euros. Elle est déployée dans plusieurs zones, avec une base à Tacloban, ville durement touchée par le typhon.
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