Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
Communiqués de presse
A quelques heures de l’ouverture de la deuxième Conférence internationale sur la nutrition (ICN2), la communauté internationale se réunit jusqu’à vendredi au siège de la FAO à Rome et se penche enfin sur ce problème de santé publique mondial. En effet, aujourd’hui, plus de 200 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë et chronique, 52 millions d’insuffisance pondérale, 805 millions sont sous-alimentés et 500 millions d’adultes sont obèses. Lutter contre la malnutrition est une urgence et relève de la responsabilité des Etats. Se donneront-ils enfin les moyens d’atteindre une plus grande justice en matière de nutrition ?
Vingt-deux ans après la première conférence, le monde a l’obligation de saisir cette occasion unique de prendre des engagements politiques forts et de faire de la nutrition une réalité pour nos enfants, aujourd’hui et demain. Les textes qui doivent être adoptés reconnaissent que la malnutrition est un problème systémique et soulignent la nécessité d’en traiter les causes sous-jacentes. Cependant, selon ACF, ils ne sont pas à la hauteur de ce que l’on aurait pu attendre d’une telle conférence.
Sur de nombreux points, les textes sont moins ambitieux que ceux approuvés en 1992 lors de la première conférence :
La préparation de la conférence ICN2 a été affaiblie par un manque de clarté, de transparence et de vision sur ses objectifs. Le rôle de la société civile dans le processus a été reconnu bien trop tardivement, ce qui a eu des conséquences sur le processus de négociation. Enfin, elle a souffert du manque d’intérêt et d’implication de nombreux gouvernements comme la France, dont le Ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll ne sera pas présent. Sans obligations contraignantes ni mécanismes de suivi et d’évaluation efficaces, le risque que cette conférence n’aboutisse qu’à un ensemble de promesses vides est immense. D’après Natacha Tang, de la mission ACF de Madagascar qui fait partie de la délégation d’ACF présente à Rome, « Les enfants victimes de sous-nutrition à Madagascar comme ailleurs, ont besoin que les gouvernements prennent des décisions fortes et les mettent en œuvre, c’est l’occasion ou jamais de bâtir un monde sans faim, sans exclusion. »
La conférence a déjà réaffirmé le besoin de renforcer la coordination sur la nutrition au sein des Nations Unies (ONU) et le rôle clé de la gouvernance dans la lutte contre la malnutrition, ce sont des signes encourageants. ACF espère que cette semaine, les gouvernements iront plus loin et prendront des mesures adéquates à la hauteur des besoins des centaines de millions d’enfants souffrant de sous-nutrition.
Contact presse : Julia Belusa : 01 70 84 72 22/ jbelusa@actioncontrelafaim.org / @JuliaBelusa
Tout ce qui fait l'actualité de notre Action : articles, événements, témoignages, communiqués de presse…